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[fb] de l'attraction des corps étranges
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❝ Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres. ❞
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Alnis-Eashóm
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Alnis-Eashóm
Mar 2 Avr - 14:57


     Un dédale de versants pâles séquestrait l’âme félice, quand la furieuse valse des flocons en détraquait le mirage faisant office d’avatar. Seul remède à ce défaut, le refuge d’une mâchoire de tissu et la longue cape-manteau de voyage en simili soie des tisserands elfiques, plus habiles et soigneux dans leurs motifs à vignes que les hominidés voisins ; emmitouflée par contre dans des guenilles du styles.

La jeune élémentaire entama sa pérégrination nordique par un sinueux détour, n’allant point négliger le littoral de la contrée cendreuse et ses indigènes cavernicoles primitifs bien ardus à fréquenter, ni les trois ou quatre pittoresques hameaux à demi propices à s’unir dans un doux rêve d’optimisation agraire des sols fertiles ; vagabondant de grottes en crevasses et pics, singeant ascètes et autres pèlerins à peine épargnés par la manœuvre.

Elle s’orientait encore mal au grès des champs magnétiques, sans doute étourdie par la myriade de distractions que jalonnait ce parcours abstrus. Fût-ce égoïste de chercher sa voie dans l’étude de civilisations balbutiantes, afin de mieux mûrir l’optique d’en dégager une utilité intime, puis un judicieux apport.

L’électrine ne cernerait pas avant sa juste place, quand autrui s’insérait dans un schéma de survie ou de progrès, mû par la nécessaire activité du biologique talonné par la certitude d’un lent et funeste déclin. Elle, incarnant à contrario une force immuable, phénomène si nébuleux et impénétrable qu’on désespérait d’en savourer la résolution, observait circonspecte à son propre sujet, tel un silvestre voyant vaquer les longues-oreilles.

Une minuscule anonyme s’égarait ainsi à suivre moultes pistes, trop curieuse, par propension cartographe -nonobstant un flagrant souci à l’exercice de cette tâche-, pure fantaisie de gamine en cela analogue aux éphémères. Férue d’explorations vierges ou hasardeuses, elle s’était comme mise en devoir de découvrir les moindres recoins planétaires, tant insolites qu’anodins ou forts banals, dans une haletante recherche de l’inédit. Un négociant nomade saisonnier se fendit d’une pique, tandis qu’il l’envisageait bien entreprendre d’aussi futiles calculs des grains du désert qu’elle ne répertoriait les pitons des divers cols, sans toutefois émettre de sobriquets.

Connaître un territoire lui permettait de mieux comprendre les peuples et groupuscules vers qui s’élançait sa grande lubie : conserver une trace de ces vies, tant fugaces qu’exotiques, mais surtout organisées en cercles de semblables.

Sa propre singularité causait parfois sourde détresse, jalousant presque ces spécimens trop agités pour saisir leur privilège. Elle désirait avec frénésie, toute fébrile, dans l’expectative, rencontrer un congénère. Mais la chose relevait du miracle, aussi s’adonna-t’elle sans rechigner aux mille oraisons vers celui qui l’exhausserait bientôt, tout désigné comme son créateur, sinon le phare de  l’existence. Satisfaire enfin ce besoin d’écho étrillerait la pénible solitude pour peu effilochée par l’énergique vogue chez de parfaits inconnus, cheminant sans cap vers de lointains horizons où résider, d’une certaine manière, quelques mois ou années, s’oubliant par le biais d’intenses crises d’euphorie.



Alnis s'aventure pour la première fois dans la région, à l'occasion de son tour du monde, cherchant par ailleurs de potentiels congénères, car le sentiment de solitude lui pèse.
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❝ Si ça saigne... on peut le cogner ! ❞
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Ymir
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Ymir
Mer 3 Avr - 20:28

De l'attraction des corps étranges






D’éparses flocons s’abattent sur la terre meuble en proie à l’hiver. De temps à autres, la brise mugissante précipite la chute de ces cristaux au contact du sol. Loin d’y périr, ceux-ci rejoignent un nombre incalculable de leurs congénères. Quand à celle qui observe, interdite, ce défilé se déroulant sur son perchoir comme au lointain horizon, elle ne peut hélas se targuer d’être aussi bien entourée que la neige maquillant sa provenance.

Les mains rivées sur le manche de sa masse, Ymir soupire. Pas plus tard que ce matin, la périphérie de son domaine fut le théâtre d’un conflit. Pas une de ces rixes impliquant les Lodjur, auxquelles elle aime prendre part afin de reforger les armures Meridiennes de façon sanglante. Simplement une expédition punitive des Stahlbar, dont elle n’a saisi du motif que la destination : le clan des Feradler, dont la position de l’élémentaire semble alors interdire l’accès à tout ceux venant de l’Ouest comme du Sud. Et quand bien même ce ne soit qu’à moitié faux, les raisons de ce périmètre surveillé sont propres à la géante qui ne bénéficie d’aucun traitement de faveur venant des occupants du Fortin.

Plutôt, à sa manière, défend-elle quelconque intrus de pénétrer armé dans le royaume de la divinité locale. Au delà du pic occupé par la terrestre s’étend le territoire de Vulkharn et si le temps mena les Feradler à s’y établir, l’engeance n’osa jamais profaner ce sanctuaire en s’y sédentarisant. N’est-ce pas la plus grande marque de respect qu’on puisse accorder a l’immense volcan, depuis cette vue imprenable qui n’empiète pas sur sa magnificence, que de lui accorder son inébranlable piété aussi souvent que l’envie en habite le cœur de roche de l’apparente Halogienne ?

C’est pourquoi, bien malgré-elle, Ymir constitua un rempart que les parvenus du Donjon franchiraient dépourvus de moyens hostiles, ou ne franchiraient pas. Elle entendit qu’il fut question de sanctionner le rapt de la fille du dignitaire, reposant actuellement entre des pattes d’ours aux intentions peu nobles. Bien sûr, comprendre ne suffit pas à panser le mal. C’est pourquoi la gardienne fut contrainte de jouer de son égale carrure magique, de son regard acéré et même de quelques craquements de sa bien-aimée origine, afin de persuader la délégation de faire demi-tour. De préférence avant d’initier une querelle qui les mèneraient tous vers l’au-delà sans même atteindre leur destination. Sa voix simulée n’est pas aussi tonitruante que les plus graves sonorités des barbares. Pour autant, ce n’est pas demain la veille qu’on lui imposera quelconque décision au regard d’une terre qu’elle fut la première à fouler. Quant à visiter les Feradler pour savoir de quoi il retourne, cela  occuperait au moins un des gravats de l’immense carrière que constitue son existence en Nymlerith.

Malheureusement pour Ymir, la sourde manifestation de sa colère n’eut pas comme unique effet de tempérer les ardeurs des Stahlbar. Le hasard veut que l’ermite solitaire ait meublé la quiétude de sa tanière par la création de dizaines d’ersatz constituant sa progéniture. Des agrégations minérales qui, si elles sont estimées différemment par les éphémères, sont tout autant d’enfants chéris par une créatrice endossant pour eux tous les rôles d’une génitrice. La barbare aux appendices sylvestres a toutefois failli à contenir sa rage en présence de deux cristallins. Ceux-ci, protégés par le dos de leur mère, sentirent alors le sol se dérober sous leurs pieds. Pour cause : ce qui leur sert de jambes se fissura purement et simplement sous la secousse. Sans râler, voilà l’élémentaire qui s’attelle à réparer la faute émanant de son comportement. Le processus serait quasiment instantané si la géomancienne consentait à régénérer les corps de ses protégés. Mais puisqu’elle est attachée à ces enveloppes, la sentinelle réparera d’abord les membres fêlés avant de les réintégrer aux membres amputés de ses chers agrégats.

Le procédé, assez chronophage, nécessitera qu’on la relève dans sa passive observation du lointain. C’est un troisième de ses enfants qui se chargera de cela, une vue remarquable provenant de sa capacité plus ou moins naturelle à refléter la lumière mieux que tous les autres. Celui-ci est fait d’adamant pur, sous ses airs de jeune humain efféminé. Hélas, la terrestre n’aurait le temps de recoller les membres qu’à un seul de ses ersatz avant que l’observateur derrière elle ne s’époumone.

« Maman ! Il y a..  une autre Meridienne. Beaucoup plus jeune que nous. On dirait qu’elle est seule, mais c’est ici qu’elle se dirige. »

L’être adamant, un des premiers façonnés par Ymir, était en vérité plus vieux que n’importe quel être humain susceptible de se trouver en Nymlerith à présent. Cependant, dans l’esprit de sa mère, la considération de sa jeunesse résidait surtout dans sa physiologie inaltérable. Lorsqu’elle en eut le cœur net, elle remarqua cette Meridienne effectivement seule, ayant pour ainsi dire une apparence infantile. L’arriviste étant dépourvue d’armes, c’est plus intriguée que menacée qu’Ymir décidera de s’enquérir de la raison de cette visite. Quelque peu outrée également, qu’on puisse laisser une candide s’aventurer en terre si hostile sans aucun moyen de se défendre. Les Halogiens sont peut-être barbares, mais eux au moins donnent aux jeunes entreprenant pareils périples les moyens de les réussir.

Prudence étant mère de sûreté, les trois agrégats seront invités à se terrer au creux de la grotte servant de refuge à toute cette famille minérale. La sentinelle aura ainsi le cœur plus léger de les savoir en sécurité, dans l’éventualité ou il lui arriverait un fâcheux incident. La jeune voyageuse paraissait peut-être inoffensive mais l’élémentaire Geo serait bien sotte de se fier aux apparences dans un monde où la magie permets à nul autre qu’elle-même de se faire passer pour une Halogienne aux traits vaguement elfiques. Tandis qu’elle défie les éléments, la fulgurante pourrait voir la silhouette de son homologue terrestre fendre le blizzard sans qu’il ne l’incommode le moins du monde. Le marteau qui aurait pu déchirer la terre ce matin-même reposait actuellement dans son dos. Pourvu qu’elle n’ait pas à s’en servir, se dit-elle avant de finalement interpeller l’inconnue.

« Une bien folle entreprise pour une si jeune Meridienne sous-équipée que de braver le territoire d’Halogia. Viens donc par ici. »

Le but de la manœuvre était clair : éloigner cette menace potentielle de son havre et de sa famille, en la redirigeant vers une des grottes secondaires de la Géomancienne. Des points de chute servant autant de refuge à la terrestre que de moyen de ne plus être vue pendant un temps en Halogia. Combien en possède-t-elle exactement, à travers le territoire ? Bien plus qu’on ne peut en compter avec les doigts. Celui dans lequel elle accueillera l’errante n’est ainsi pas doté d’un feu pour se réchauffer. Un tel crépitement est inutile, dans un enfoncement constitué de roche capable de conserver la chaleur si rare et précieuse par ici. La cavité apparaît d’ailleurs comme trop proprement façonnée pour avoir été creusée à la main. Ymir n’a certes jamais cherché à se cacher, mais elle ne crie pas non plus ouvertement sur tous les pics qu’elle est la forme de magie terrestre la plus pure. Au gré des siècles, le fait de voir si ses rencontres savent le comprendre ou non constitue un de ses innombrables passe-temps.

« Sent toi libre de faire comme chez toi, d’ailleurs. »

L’hospitalité de la sentinelle dans toute sa splendeur. Hélas, cette cache en particulier n’avait que peu de vivres à offrir, faute de ravitaillement récent. Pourvu que son invitée apprécie la viande séchée ? En tout cas, l’errante trouverait au moins une assise sous la forme d’un banc de chêne sculpté. Ainsi qu’un vague reposoir improvisé en une table du même matériau. Pour le reste, la chaleur de la roche interne ainsi que la neige filtrée dans d’internes sillons donneraient accès à de l’eau pure. Le liquide est bien sûr rafraîchi par le climat externe avant d’être servi dans un récipient en cristal, paraissant véritable travail d’orfèvre pour un regard suffisamment critique. Deux de ces précieux rafraîchissements épouseraient le bois aplani avant que l’hôte ne se décide à renouveler la conversation.

« Alors, petite, qu’est-ce qui t’amènes si loin de chez toi ? »


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Alnis-Eashóm
Jeu 4 Avr - 17:59


     La vagabonde pas plus ahane qu’abattue par la pénibilité d’une énième escalade, encore laborieuse, ne se refusait aucune oisiveté subite, sans certes ponctuer les haltes contemplatives de cabrioles ou élans de fougue. Elle bénéficiait du luxe de la patience, vis-à-vis des caprices et autres bourrasques traîtresse du blizzard parfois fâcheux le long de parois l’obligeant à rebrousser chemin vers des accès adéquats à son ascension, d’autant qu’agripper la neige mobilisait un effort de matérialité structurelle autrement plus complexe que maintenir son équilibre sous les vents et la varappe.  

Une apparition soudaine l’arracha aussi aux soliloques techniques que ne l’aurait produit le grondement d’une néfaste déferlante, or cette massive carrure  des natifs, esquissée entre deux rafales à demi opaques, instillait non point de stupeur mais bien l’allégresse dans sa trogne trompeuse. Palabres et outil létal résonnèrent à rebours du comble, tandis que l’écart se resserrait en étau sur la pente molle où la jolie fange noyait jusqu’à ses genoux, alors chancelants face à l’inamovible figure qui ne lui inspirait pas d’avantage de crainte. L’infini plaisir d’analyse supplanta encore l’habitude des vives ou rustres inspections subies par des soldats aux strictes consignes.

La fille-foudre soutint ce regard sans sourciller, se permit l’audace d’un sourire réflexe, affrontant de sa belle grisaille-azure les éclats purpurins d’une albâtre prompte à éprouver sa curieuse attitude, digne des téméraires marmots qui s’entraînaient au sud-ouest selon des rites encore inconnus de l’étrangère, voire des explorateurs peu soucieux de froisser les diverses mœurs.

N’allant pas signifier avec dédain le fait de se fourvoyer sur son cas, car il demeurait improbable sinon inenvisagé pour quiconque, d’extérieur à son espèce, d’admettre l’unicité à l’œuvre. Elle-même ne remarquait rien de la façade adverse, et faillit se satisfaire d’abuser sans faillir. Son faux stigmate frontal n’était pas seul en mesure d’indiquer sa nature singulière, même s’il interrogeait à maintes reprises ceux qui y attardaient leurs neurones ; hélas peu visible en ce climat.

Des fards du style lui siéraient peut-être. Elle en méditerait plus tard la teinte et l’alliage.

Non plus vexée, Alnis, d’aventure estourbie par le décalage de la scène, suivit sans appréhension ni répartie d’aucune sorte ce guide inopiné, providentiel ; du reste muette. Paraître craintive, éreintée voire idiote et bien naïve ne desservait point l’étude du personnage. L’autre inconnue lui faisait dos avec la défiance déguisée de quiétude commune aux convoyeurs d’escorte ou agents de patrouille, prête à endiguer un sursaut jaugé en travers. Elle s’était déjà déconfite à découvrir de tels mécanismes lors de menues bourdes et méprises qui ne valurent pas loin d’écoper de rudoiries.

La balade dégringola vers le versant un brin abrité, sans que la docile intruse ne s’immisce trop proche de la géante encline à rectifier chute et autres maladresses, bagatelles qui ne rythmèrent pas cette calme avancée. Le déjà-vu de pareilles circonstances, lorsqu’un autochtone du cap noir -aussi nommé confin anthracite- procéda de la sorte afin de l’écarter d’un logis troglodyte et sa famille, dans un souci de n’exposer quiconque à une plausible éclaireuse ennemie. Soit, ce type d’endroit ne figurait pas inscrit aux rouleaux de l’expédition. Elle apprécia d’ailleurs de n’être point brutalisé, quand bien même l’autre envisageait un véritable interrogatoire, qu’il lui plairait tout autant de conduire avec diligence et force détails. Duplicité et mensonge n’empoisonnèrent jamais ses démarches, l’entorse de maigres exagérations n’y engouffrerait aucune malveillance.

Parvenues au seuil annexe, caverne baignée d’une fine pénombre, l’éprise des orages s’autorisa un instant suspendu, tandis que ses iris discernaient enfin les détails de sa compagne. Elle lui trouvait un aura presque insondable, même départie du voile d’une figure légendaire, sans que la chose ne signifie rien de concret. Sans doute fabulait-elle, avant de pénétrer la quiétude de ce domaine où régnait un silence solennel, révéré. La blonde rendit alors grâce avec un concis murmure, nul besoin d’en émettre d’avantage, puis déchanta de ravissement plus loin, à entrevoir un plafond constellé d’éparse phosphorescence minérale, hospitalière et apaisante, propice à l’accueil des égarés.

Le décor raffiné d’un habitacle fit l’exact effet sur sa limpide frimousse, qui ne souhaitait rien à mesure qu’on sollicitait à prendre repos comme ses aises. Tout juste scrutatrice, abreuvée d’éther quand victuailles et rasade n’happèrent pas ce regard. Enfin assise, le linceul épousseté au préalable le long du vestibule, Alnis l’ôta et déposa à son flanc, près d’une besace moins usée que ses presque haillons, dépourvue du port d’un poignard mais encore d’outre.

_ Enchantée de faire votre connaissance, je me prénomme Alnis. J’imagine que je n’ai pas tellement troublé votre tranquillité, mais auquel cas veuillez bien excuser mon passage par votre territoire. Je ne fais que parcourir le monde, et ne peux m’empêcher de visiter ses moindres recoins, même défendus ou pernicieux, pour ne pas avoir de regrets si jamais je décide de m’établir. L’appel de l’aventure et des rencontres et en outre trop irrésistible, il y a tant de choses à découvrir, d’expérience à vivre et de lieux à arpenter avant de se dire satisfait de la place qu’une société veut bien nous imposer comme carcan. Or, le langage des oiseaux ne permet pas de s’y soustraire, et puis même si l’on vous narre une épopée, n’est-ce pas plus haletant de l’effectuer ? L’excitée se rendit compte du ridicule de la tirade passant pour litanie rébarbative des inconscients plus encore puérils. Oh, pardon, je digresse… et ne vous laisse pas en placer une ! Elle marqua une seconde pause, utile à sortir et montrer une carte approximative des sites explorés jusque là, notifiant dessous, par calque, un réseau de tunnels et autres annotations pratiques très fourni. Le panorama diverge assez depuis chaque sommet, quand leur escalade est toute aussi similaire qu’inédite.



Alnis déchante à peine de cette rencontre montagnarde, analogue à d'autres, et suit naïvement son hôte afin de faire plus amples connaissances. Se justifiant de son vadrouillage inouï.
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Ymir
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Ymir
Jeu 4 Avr - 22:40

De l'attraction des corps étranges




Comparée aux caprices des éléments externes, l’antre de la primordiale a ce petit quelque chose de rassurant qu’ont les œuvres donnant l’impression aux mortels d’être issues des efforts de leurs pairs. Au fil des ères, nombreux sont ceux ayant visité la grotte en l’absence de leur propriétaire. Ils sont donc aussi nombreux à ne pas se douter une seule seconde que leur refuge temporaire fut façonné par les mêmes caprices les ayant forcés à considérer l’abri, quoique de nature différente. Sous l’apaisant nuancier de lueurs qu’offre le plafond serti de gemmes conçues avec expertise, un secret plus morbide se terre. Certains des réfugiés furent retrouvés par l’architecte dépourvus de souffle vital. Plutôt que de les rendre aux éléments, elle a alors jugé bon de les enterrer sur place, avec autant d’aisance qu’elle n’a généralement que quelques gestes à effectuer, même dépourvue de pelle. Ces emportés, sans sépulture nommée, jonchent de manière éparse les nombreuses caches dont s’enorgueillit Ymir à travers le territoire des clans désunis. En tant que mère attentionnée, la géante tente bien sûr de préserver sa progéniture de la découverte de macchabées. Mais puisque ravitaillement et entretien de ces points de chutes incombent à une partie d’entre eux, cette volonté n’est pas toujours honorée. Si seulement l’élémentaire pouvait se dédoubler.

Outre l’accroissement de sa valeur de travail abattu, elle aurait pu examiner son invitée présente sous plusieurs coutures. A n’en pas douter, les guenilles portées par la fulgurante corroborent son apparence aussi Meridienne que candide. Seulement, tandis qu’elle détaillait la jeune errante, un détail retint l’attention de la géomancienne. Un stigmate ornant son front qui se voulut assez révélateur de sa condition. Un détail inattendu qui l’obnubila au point de n’accorder qu’une demi-oreille aux propos de la vagabonde. Heureusement pour Ymir, ses appendices sylvestres demeurent assez conséquents pour avoir capté l’essentiel des propos fournis d’Alnis. Ce jusqu’au moment ou une carte fut étalée sur la table trônant au centre de la cavité. L’occasion pour un soupçon de silence de s’établir. L’opportunité pour Ymir de prendre place face à son invitée en cessant de la détailler directement.

« Ne ressens pas le besoin de t’excuser. A vrai dire, ce territoire est encore celui des Premiers-Hommes. J’y ai beaucoup de refuges, mais mon propre domaine se situe un peu plus loin et est un peu plus… enrichi, disons. »

Elle fut bien la première à vadrouiller un peu partout avant de s’établir ici. D’ailleurs, même si elle semble en avance sur son homologue Electro, Ymir est curieuse de mesurer les progrès de cette dernière dans son périple. Si bien que les propres observations de la vagabonde finissent par la faire sourire. Puis, ce sourire muera en franche esclaffe.

« Ahahaha ma pauvre, je crains que tu arrives avec beaucoup trop de retard pour t’approprier le meilleur panorama que le coin aies à offrir. Cela dit, ton assiduité à la tâche m’impressionne. D’ailleurs, ces galeries, les as-tu découvertes seules ? Pour tout te dire, j’en ai façonné certaines… mais j’en vois sur ton plan qui devraient normalement être condamnées. Enfin, ce n’est pas important. »

Avouera-elle en se redressant d’un geste brusque, frappant le bois travaillé de ses paumes lors de l’exercice. Cet élan de fougue avait pour but la récupération d’un de ses trésors impersonnels : une collection de sédiments prélevés ça et là dont l’échantillon pertinent serait ici un minerai éminemment propice à l’art de la forge. L’origine de ce matériau précis était justement une des galeries condamnées par la géomancienne, lasse de voir plusieurs tribus s’entretuer pour sa possession. Or, elle ne savait pas trop quoi penser de voir cette même cavité souterraine répertoriée sur le plan de son homologue. Elle désignerait donc l’endroit éveillant sa curiosité d’un de ses habiles.

« Cet endroit, là.. ça fait longtemps que tu l’as découvert ? Je croyais en avoir bouché tous les accès il y a de cela trente, quarante ans peut-être… figure toi qu’on y trouve, ici et nulle part ailleurs, un matériau alliant à la perfection malléabilité et résistance. Avec cela, même un forgeron novice peut être capable de forger des armures d’une résistance hors du commun et ce, sans aucun enchantement de sorcellerie ! Le problème c’est que les tribus alentours ont fini par découvrir la valeur de ce gisement. J’ai donc préféré les rendre inaccessible de mon propre chef avant que des amoncellements de cadavres et de squelettes entremêlés ne fassent cet office. »

Mais finalement, elle allait un peu vite en besogne. S’éclaircira la voix en conséquence, avant de retrouver un empressement moindre que ce dont elle venait de faire montre.

«… On a tout le temps, en vérité. S’ils ne s’entre-tuent pas ici ils le font ailleurs de toute manière, à mon grand regret. As-tu fait bon voyage jusqu’ici, Alnis ? J’ignore d’où tu nous viens, mais que penses-tu du climat et des paysages d’Halogia, au-delà des descriptions que l’on t’a dépeintes avant ton périple ? Tu as pu remarquer que les mortels parviennent à survivre dans des conditions bien inhospitalières pour la vie. En ce qui me.. nous concerne, ces aléas sont sans importance. Cependant, si tu venais à t’établir dans le coin, je pourrais peut-être te fabriquer un petit refuge, un peu comme celui dans lequel on se trouve actuellement. Qu’est-ce que tu en penses ? »

La manœuvre part d’un bon sentiment. Mais Ymir ne se voile pas la face, elle ne partagera jamais sa propre montagne avec nul autre que ses propres ersatz. En revanche, si une de ses sœurs consentait à vivre à proximité relative de la géomancienne, cette dernière consentirait aisément à lui tailler un logement doté d’un luxe relatif, à flanc de montagne. Reste à savoir si l’heure est venue pour cette jeune éthérée fulgurante de se sédentariser. Indépendamment de cette question, cela meublera toujours une fraction de la vie menée par l’apparente Halogienne.


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Ven 5 Avr - 15:15


     Miss mèches mimosa devinait un esprit franc, sincère et amusé, au demeurant mis en condition de confiance, même si l’estime semblait loin d’être acquise. Son propre timbre, fluet, eu beau tranché de l’adverse qui ne s’y joignit pas, or ses lèvres hésitèrent à l’enjoindre, redoublant parfois d’étranges et drôles symphonies. L’âme camarade parut déjà faire office, aussi n’était-ce pas utile de forcer le trait. Rire aux éclats s’avérait rare, peu spontanée ; autre chose à envier.

Elle lut de la joie dans le mérite saluant l’effort d’une artisane, dont la fierté manqua de friser l’orgueil, n’allant pas soupçonner la présomption face à des esgourdes crédules. Alnis s’intriguait plutôt à l’optique de connaître la raison de ces choix, en outre rectifiés preste, selon les repaires clochant. Elle n’avait pas éprouvé de difficulté particulière à emprunter ces galeries éparpillées aux abords des axes privilégiés des indigènes des marches grises ni des points névralgiques de la prospection minière, ne se heurtant à aucune voie close, malgré certains vestiges d’éboulements et autres édifications de rocaille éclatées ou formes révolues de sabotage. Fort peu d’individus daignèrent se confier à ce propos, hélas, n’aiguillant pas d’avantage ses maigres hypothèses.

La discussion ternit l’humeur de la joviale, affectant une mine contrite, penaude, compatissante de la douleur du quotidien cruel, tandis que l’osmose sur leur nature manqua de faire plaisir. La foudrale éluda ainsi les réponses lui tenant à cœur, par le biais d’un silence, n’osant pas dédaigner la gravité de la situation au profit d’un entrain si intime et dérisoire en l’état.

_ J’ai cru comprendre que les natifs de la vallée (au carrefour des deux régions), rapportent des accrochages avec la faune alors obligée de migrer vers votre climat ou fuir à l’est. Je ne peux que supputer l’attrait de la manne minière, au mépris du respect animal comme du principe de coexistence avec ceux qui empêcheraient la soit disante prospérité d’un projet urbain encore nébuleux. Disputer le territoire de taupes géantes et de salamandres n’est pas défendu, si l’entreprise concerne une surface peu étendue ni ne saccage leurs habitats, mais il s’agit d’agissements démesurés actuellement, car ces prospecteurs là négligent les conséquences de leur « contrebande » ; je parlerais plutôt de profanation et de pillage, même si je n’ai pas pu constater de chasse synonyme de massacre. L’absence de dépouilles me laisse à penser que des spécimens de charognards ont pu conduire quelques festins, si toute cette agitation est fondée.

Elle tendit le brouillon à superposer sur sa carte, démontrant trois itinéraires corroborant la chose, la décrétant obtenue auprès d’un supposé survivant d’une campagne infructueuse en lisière du col. Le papelard d’un maraud tenaillé par les remords, durant l’ivresse. Alnis perçut alors tout l’enjeu des magouilles, entre diversion et hypocrisie, afin d’alimenter la résurgence des troubles ethniques, par pur opportunisme sinon perverse stratégie chauvine.

Elle ne partagea rien de ses intuitions, trop incertaine de cerner l’affreuse vérité, déjà si laide et navrante, préférant alors s’en remettre aux experts de la trempe de sa nouvelle amie, plus apte à la délivrer.



Alnis déglutit, perd son humeur joviale au profit d'un triste sérieux, étalant avec une carte (aux multiples annotations) ses hypothèses du drame à l'oeuvre.
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Dim 7 Avr - 0:35

De l'attraction des corps étranges




Face à l’allégresse distillée par son hôte, la fulgurante sera restée partiellement hermétique. Tant par la gravité des sujets évoqués que par la juvénilité de leur relation, les circonstances auront été peu propices à se familiariser. La terrestre aurait pourtant souhaité reléguer cela au second plan pour l’heure. Non pas qu’elle néglige la pérennité de sa patrie, bien au contraire. Les êtres invalidant sa solitude sont après tout autant d’yeux à même de témoigner des troubles d’Halogia et d’en informer leur mère. Dès lors, il n’est pas erroné de penser qu’Ymir voit la sécurité des territoires du Nord comme lui incombant, sinon exclusivement, personnellement. Simple élémentaire et non divinité, la géante demeure capable d’admettre sa non-omniscience. La candide en armure aura tout de même balayé la moindre expression de gratitude par l’annonce d’autres mauvaises nouvelles dont l’occupante des lieux n’avait jusqu’alors pas connaissance.

« Je suis étonnée que tu puisses me renseigner si bien qu’à m’apprendre véritablement un problème frappant ce sol, jeune Alnis. Moi qui m’efforce pourtant de rester en termes cordiaux avec chaque tribu, sans doute celle t’ayant énoncé cela m’attribue quelconque grief. Je ne sais pas ce qui m’irrite le plus.. qu’on tue gratuitement ou bien qu’on s’acharne à piller des ressources dont on sait très bien qui les à protégés de murs. Peut-être que je devrais les ramener sous terre de manière flagrante, sans manquer de faire trembler mon manteau aux abords des camps de fugitifs pour leur rappeler que j’existe. »

L’assombrie mine renfrognée de la cornue ne trompe pas : si elle n’apprécie pas le conflit en lui-même, prendre part à ceux existants afin de la régler par la loi de la plus forte ne lui cause aucun remord. Particulièrement quand écraser des pleutres permet à son déchaînement de violence instinctive de se justifier par la défense d’êtres plus faibles. Un motif légitimant la soif d’une rustre maniant l’aplatissoir comme personne. Peut-être justement que tout cela venait du fait que le justicier contondant n’ait plus résonné depuis trop longtemps, aux yeux des éphémères.

Toujours est-il que sa comparse Electro offrait de précieuses informations à la sentinelle. Non-contente de lui rapporter un vain exercice de cruauté, l’errante avait même cartographié les itinéraires durant lesquels pareilles bassesses furent observées. Tout cela se déroulait étrangement à la frontière entre les zones d’influences que clament les Lodjur et celles qu’administrent les Stahlbar. Visiblement, une des deux tribus tente de nuire à l’autre… mais ce sont davantage les seconds que viendra soupçonner l’élémentaire. D’une part car les galeries ruissellent sous les terres des défenseurs de l’Allée Bleue. D’autre part car ces derniers ont déjà passé un accord avec Ymir pour bénéficier du minerai précieux sans avoir à le récolter. Quel besoin auraient-ils d’aller le cueillir au gré de coups de pioches.

« Si tu dis que tu n’as pas trouvé de dépouilles, c’est sûrement que ces chiens de Stahlbar récupèrent la viande qu’ils dérobent aux locaux, s’enrichissant en plus d’appauvrir les rivaux. Les charognards y ont sans doute une part de responsabilité aussi, mais je ne la pense pas totale. Enfin… tout ça ne t’intéresses peut-être pas, pardonne-moi de t’assommer. J’ai juste.. rarement l’occasion de découvrir de nouveaux visages et encore moins de parler avec eux. »

Une façon détournée d’avouer que la routine commence à peser, lorsque l’on agrémente les journées de conversations avec des fragments de notre propre conscience. Autant que d’un rôle de médiatrice se voulant civilisée au milieu de meutes rivales.

« D’ailleurs, puisque tu cherches à t’établir quelque part, me dirais-tu d’où tu viens comme cela ? C’est qu’en dépit de mes voyages, j’ai prêté moins d’attention aux habitants qu’aux panoramas jusqu’à trouver ce refuge. Le prisme par lequel je perçois les étrangers est donc opaque.. ta lumière pourrait l’éclaircir, toi qui semble encore vadrouiller. »



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Sam 13 Avr - 22:22

De l'attraction des corps étranges



Face à l’allégresse distillée par son hôte, la fulgurante sera restée partiellement hermétique.
Tant par la gravité des sujets évoqués que par la juvénilité de leur relation, les circonstances auront été peu propices à se familiariser. La terrestre aurait pourtant souhaité reléguer cela au second plan pour l’heure. Non pas qu’elle néglige la pérennité de sa patrie, bien au contraire. Les êtres invalidant sa solitude sont après tout autant d’yeux à même de témoigner des troubles d’Halogia et d’en informer leur mère. Dès lors, il n’est pas erroné de penser qu’Ymir voit la sécurité des territoires du Nord comme lui incombant, sinon exclusivement, personnellement. Simple élémentaire et non divinité, la géante demeure capable d’admettre sa non-omniscience. La candide aura tout de même balayé la moindre expression de gratitude par l’annonce d’autres mauvaises nouvelles dont l’occupante des lieux n’avait jusqu’alors pas connaissance.

Ymir

« Je suis étonnée que tu puisses me renseigner si bien qu’à m’apprendre véritablement un problème frappant ce sol, jeune Alnis. Moi qui m’efforce pourtant de rester en termes cordiaux avec chaque tribu, sans doute celle t’ayant énoncé cela m’attribue quelconque grief. Je ne sais pas ce qui m’irrite le plus.. qu’on tue gratuitement ou bien qu’on s’acharne à piller des ressources dont on sait très bien qui les à protégés de murs. Peut-être que je devrais les ramener sous terre de manière flagrante, sans manquer de faire trembler mon manteau aux abords des camps de fugitifs pour leur rappeler que j’existe. »



L’assombrie mine renfrognée de la cornue ne trompe pas : si elle n’apprécie pas le conflit en lui-même, prendre part à ceux existants afin de la régler par la loi de la plus forte ne lui cause aucun remord. Particulièrement quand écraser des pleutres permet à son déchaînement de violence instinctive de se justifier par la défense d’êtres plus faibles. Un motif légitimant la soif d’une rustre maniant l’aplatissoir comme personne. Peut-être justement que tout cela venait du fait que le justicier contondant n’ait plus résonné depuis trop longtemps, aux yeux des éphémères.

Toujours est-il que sa comparse electro offrait de précieuses informations à la sentinelle.
Non-contente de lui rapporter un vain exercice de cruauté, l’errante avait même cartographié les itinéraires durant lesquels pareilles bassesses furent observées. Tout cela se déroulait étrangement à la frontière entre les zones d’influences que clament les Lodjur et celles qu’administrent les Stahlbar. Visiblement, une des deux tribus tente de nuire à l’autre… mais ce sont davantage les seconds que viendra soupçonner l’élémentaire. D’une part car les galeries ruissellent sous les terres des défenseurs de l’Allée Bleue. D’autre part car ces derniers ont déjà passé un accord pour bénéficier du minerai précieux sans avoir à le récolter. Quel besoin auraient-ils d’aller le cueillir à coups de pioches.

Ymir

« Si tu dis que tu n’as pas trouvé de dépouilles, c’est sûrement que ces chiens de Stahlbar récupèrent la viande qu’ils dérobent aux locaux, s’enrichissant en plus d’appauvrir les rivaux. Les charognards y ont sans doute une part de responsabilité aussi, mais je ne la pense pas totale. Enfin… tout ça ne t’intéresses peut-être pas, pardonne-moi de t’assommer. J’ai juste.. rarement l’occasion de découvrir de nouveaux visages et encore moins de parler avec eux. »



Une façon détournée d’avouer que la routine commence à peser, lorsque l’on agrémente les journées de conversations avec des fragments de notre propre conscience. Autant que d’un rôle de médiatrice se voulant civilisée au milieu de meutes rivales.

Ymir

« D’ailleurs, puisque tu cherches à t’établir quelque part, me dirais-tu d’où tu viens comme cela ? C’est qu’en dépit de mes voyages, j’ai prêté moins d’attention aux habitants qu’aux panoramas jusqu’à trouver ce refuge. Le prisme par lequel je perçois les étrangers est donc opaque.. ta lumière pourrait l’éclaircir, toi qui semble encore vadrouiller. »



Ymir songe à une piqure de rappel quant à l'interdiction tacite de toucher à ses sanctuaires
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Sam 13 Avr - 22:26


_ Je m’en viens, à l’origine, d’une contrée si méconnue et presque inaccessible que beaucoup la pensent maudite ; je naquis un soir où la diffuse et sainte lumière parvint à s’immiscer dans le gouffre de la mer suderonne et percer le manteau de ma lande foudroyée -que j’appelle aussi mon berceau d’orage, car je n’ai pas souvenance que mon élément cessa d’y danser ou rugir-, semble-t’il bénie sinon reconnue au moins à sa juste valeur [car l’endroit est splendide], puisque je pus parcourir à ma guise ce coffin et surprendre de façon équivoque l’un des premiers arrivage d’explorateurs, et ainsi embarquer vers le continent que j’ai prit le temps de sillonner. Mais si la maîtrise de ma structure me fait encore défaut pour parcourir le grand désert, qui perturbe mes sens, à l’instar de la neige ou la pluie, il me reste toute la partie estoise de ton domaine à admirer. Ce biome est tout aussi exaltant à affronter, même s’il est autrement plus difficile à aborder que les plaines centrales et le bosquet de l’arbre primordial, qui me préparaient à peine à cette nouvelle aventure. C’est en partie ce que j’affectionne, du reste, devoir m’acclimater comme les natifs. proféra/déclamait guillerette, à demie ragaillardie, la nigaude emportée dans ce récit.

Cette besogne accomplie, elle se navra d’avance d’en revenir au sujet désagréable, trop sérieux pour être éludé jusqu’au terme de son séjour. N’en déplaise à sa compagne. Lui laissant toutefois le cordial répit de maigres minutes, instant suspendu hors des turpitudes du devoir. Ses iris ternies s’affaissèrent avec ce front phare d’augures incertaines, troubles à l’image de ce cœur préoccupé, anxieux sinon laminé par la détresse d’admettre enfin la vérité unique et indélébile, qui la trottait durant sa tribulation mais ne l’accabla trop ni ne fit vaciller son pragmatisme. Confirmer ses noires pensées fugitives, l’effondrait, surtout de la bouche d’une spécialiste ; courbant sa frêle coquille.

La petite dame se gardait de toute clabauderie, même à l’encontre de sinistres raclures ou pécheurs. Si elle comprenait le concept du troc, suivant la loi d’équivalence, celui de son substitut pécunier échappait encore à sa caboche. Saisissant l’arrogance de l’ingéniosité aussi absurde et futile que la jalousie et le fléau des castes qu’engendrait à mesure son emprise. La folie mercantile déchaînerait bientôt l’érinye terrestre contre cette humanité imbécile par endroits et contextes, récidiviste de part un libre-arbitre enclin à réviser le vertueux dogme mais encore en l’absence d’instruction, mal diffusée voire ignorée à dessin. Elle désirait tempérer la prochaine collision, s’estimant obligée de concourir à une résolution à l’amiable, nonobstant l’impasse du pacifisme.

_ J’espère sincèrement me tromper sur ces signes pouvant n’être que d’affreuses coïncidences. Une mascarade utile à vous attirer loin d’ici m’apparait trop farfelue, quoique cela ne m’étonnerait pas qu’une espèce [d’animaux] méconnue procède de la sorte, sauf à vouloir attirer votre attention. Avez-vous connaissance d’entités si friandes de telles ressources et qui seraient à même de supplanter l’ancienne faune ? Pantoise, perplexe. La petiote cogitait dans l’espoir de se rassurer. Il est certes convenu et pénible qu’une poignée d’individus teste les limites de votre tolérance en la matière (la collecte de minerai comme la permission de creuser des tunnels de transit) et cherche à s’établir de manière significative dans la région, si propice à accueillir un accroissement de population et de développement d’infrastructures, se démarquant ainsi de voisins mieux lotis… Des mimines en posture de prière agrémentaient ce discours d’avocate des nuances, témoignant une moindre assurance tandis que l’ire palpable la mit moins à l’aise, l’apeurait un brin. Non pas que je désapprouve l’initiative, faîtes encore démonstration de votre caractère, qui devrait ramener à la raison ces ouailles égarées, par trop tentées d’avarice sinon rongées de stress sociétal. Puis-je toutefois vous recommander de la mesure ? hasarda-t’elle enfin avec appréhension, de crainte d’aggraver l’humeur de sa sanguine amie, qui, la pauvre, s’échinait d’adoucir son éclat.



Alnis daigne répondre autre chose que sur l'horreur de la situation, évoquant ses origines.
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Lun 15 Avr - 22:32

De l'attraction des corps étranges





Des origines de sa compagne, l’attention de la sentinelle se vit prisonnière. Des étendues sableuses à ses actuelles immensités pures, la nivéenne a eut le temps d’apercevoir l’essentiel des paysages offerts par le continent. Des opinions émises à ces vues, il est clair qu’on ne la chasserait pas de sitôt de sa montagne appropriée. Pour autant, la géomancienne demeure occupante territoriale, en désamour avec les intrus à force que les belliqueux n’abusent de sa confiance naguère si aisément dispensée. Des autres terres, en revanche, elle ne sait rien. Qu’il soit question des confins de l’ouest ou de cet archipel émergeant à l’est, aucune des îles n’a reçu la visite de la terrestre vivant en ermite sur l’un des pics neigeux. Nombreux sont pourtant les marins à même d’effectuer les traversées dans son entourage potentiel. Ymir, étant née du sol et non de la mer, se refuse toutefois à la chevaucher sur une coque de bois. Principalement car l’exercice lui ôterait une part de ses repères en plus de susciter dans son coeur magique un inconfort tout ce qu’il y a de plus humain. Plaisir et nécessité étant deux notions divergentes, seule la deuxième pousserait la cornue à embarquer.

Ymir

« Tu dis avoir des problèmes pour maintenir ton enveloppe ? Voilà qui n’est pas pratique pour te permettre d’évoluer dans nos montagnes. Pour être franche avec toi.. j’ai déjà vu certains de tes semblables errer par ici avant de disparaître, comme balayés par l’intense blizzard qui règne. J’imagine qu’ils étaient de constitution trop faible pour supporter cela en plus du magnétisme altéré aux endroits de ces rencontres. Toi qui sembles avoir une conscience, contrairement à eux, me semble plus encline à vivre longtemps ! »



Ainsi la pauvre aurait le temps d’accomplir tous ses rêves, exaucer tous ses vœux quels qu’ils soient. Viendrait ensuite le temps de l’ennui dans lequel commence à s’installer la propriétaire du refuge. Hélas, les considérations pour la jeune Electro devraient attendre. Non pas qu’Ymir n’ait pas la volonté de discuter des merveilles extracontinentales avec sa compagne, cette dernière semble toutefois perturbée. Préoccupée par les tenants et aboutissants de curiosités dont Alnis découvre qu’il y a véritablement anguille sous roche aux yeux d’une locale. Inquiète également quant aux perspectives réactionnaires de l’autochtone qui est définitivement moins encline au raisonnement que la fulgurante. A force de jouer de raisonnement sur un esprit dont la roche s’échauffait, une fracture viendra à craquer. Résonner, non pas sous forme véhémente, plutôt d’un éclat rieur tranchant nettement avec l’âpre résolution annoncée juste avant.

Ymir

« Ah ma chère Alnis.. je ne crois pas que des animaux puissent persévérer à gratter des parois rocheuses pour aller au-delà, même pour de la nourriture, quand l’obstacle à grignoter userait même les plus puissantes griffes que la faune possède dans le coin. J’ignore le procédé employé mais je peux t’assurer que la sorcellerie humaine est impliquée. »



Et tandis qu’elle réitère indirectement la responsabilité de certains Premiers-Hommes dans son mécontentement, la voilà qui sourit soudainement. Pire, sa dextre trouve repos dans les mèches flaves de son équivalente éclairée. D’un geste de réconfort infantile, cette crinière statique se trouvera légèrement ébouriffée, toujours sous l’amusement de la terrestre.

Ymir

« Tu te serais déjà attachée à ces peuples autant que moi ? Non, tu détestes juste la violence… et moi j’ai l’air d’une brute. Épaisse. Tu sais ce qu’on pourrait faire ? »



La pression exercée sur le crâne de la jeune élémentaire se relâcherait alors. Elle demeurerait pourtant sondée du regard, après qu’une distance supplémentaire n’aie été observée par la géomancienne à l’égard de son invitée.

Ymir

« Tu as émis le souhait de voir le reste de mon domaine. Je peux consentir à te le faire visiter tout en te contant l’histoire des peuples locaux. Si tu n’as pas le vertige, nous aurons une excellente vue d’ensemble. »



C’est ainsi que la rocheuse invitera sa grondeuse homologue à la suivre en dehors du confort sommaire de leur abri. Si la jeune primordiale n’émet aucune objection, elle verra alors son hôte faire montre de ses facultés. L’endroit ou leurs enveloppes coexistent avec la croûte terrestre s’élèverait en une perfection géométrique alourdie de poudreuse. D’un craquement sourd, leur piédestal défierait les cieux par sa lenteur ascensionnelle. Les monts enneigés paraîtraient alors beaucoup moins inaccessibles pour la voyageuse. Mais ce qui retiendra particulièrement l’attention de la petite blonde est l’ampleur d’une lointaine formation volcanique. Comprendrait-elle de son propre chef qu’il s’agit là de la raison motivant la présence de l’élémentaire terrestre en ce lieu ? Cette dernière, jusque-là silencieuse, s’en émerveillera néanmoins. D’une admiration muette et d’un effort accaparant, les louanges de Vulkharn seront chantées tandis que leur plateforme s’immobilise en un nouveau toit du monde.

Ymir

« Toi qui est née grâce au Père ne saurait peut-être pas comprendre. J’ai vu le jour dans les plis du manteau de sable. Mais quand bien même mon tour du monde soit inachevé, poser les yeux sur cette formation géologique m’a permis de comprendre. C’est ici qu’est ma place, à veiller sur lui et guerroyer pour le défendre si besoin. Prendre part à la vie des locaux n’est qu’un moyen de meubler l’ennui… mais je fais ça depuis si longtemps à leur échelle que certains doivent me vouer un culte. »



L’un de ses membres supérieurs dirigera alors l’attention d’Alnis vers les terres cendrées en contrebas du volcan.

Ymir

« Si je n’ai personnellement pas osé profaner ce sanctuaire de ma présence, des mortels regroupés sous le nom de Feradler en ont fait leur domaine. Par delà les montagnes du Nord se terrent les fameux Stahlbar qui nous préoccupent actuellement. Toi qui vient de l’ouest a sans doute croisé la route des Bluthund, monopolisant le plus fertile des territoires Halogiens. Peut-être même as-tu fait la rencontre des Lodjur, quotidiennement confrontés aux velléités de Meridiem à qui ils interdisent l’accès à notre sol. Grâce à l’emplacement de mon refuge, c’est avec ces derniers que j’entretiens la plus grande proximité. Mais je considère plus globalement qu’il s’agit d’enfants terribles dont il me revient la charge de les garder tandis que j’aspire à la quiétude. Et au bonheur de mes propres enfants par ailleurs. »



Un rictus de mélancolie égaiera ses traits articifiels, tandis qu’elle sonde plus précisément le point du panorama recelant sa propre grotte, dans la roche enneigée.

Ymir

« Je te souhaites en tout cas de trouver un lieu de fixation qui t’émerveillera autant que ce panorama ne réchauffe mon coeur. Je suis obligée de poser la question mais… ces frusques Meridiennes, signifient-elles un quelconque attachement envers le royaume chevalier ? »



Commente simplement Ymir, soucieuse d’élaborer sur le futur de la relation entre terre et feu du ciel dans leur forme la plus pure.
Ymir propose une balade aérienne à Alnis
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Mer 17 Avr - 16:46


     Miss mèches mimosa rivait un regard perclus face à l’effort de consolation. Certes candide, mais pas idiote. Elle doutait quelque peu du fait de l’émergence de grottes sans une quelconque intervention, puis se ravisa, songeant aux dires antérieures de l’albine, lorsqu’on énonçait avec fierté le travail de tels ouvrages, sans doute afin d’aménager de pareils refuges ou haltes prompts à lui gagner l’estime dudit premier peuple. Ymir s’était donc mise en devoir de faire preuve de largesses bénévoles, tandis qu’elle se découvrait l’âme charitable. On l’envisageait ainsi, aspirant à mettre ses pouvoirs au service d’entités si bizarrement frêles et fugaces qu’elles lui inspirèrent une probable compassion, motivant l’emploi utilitaire d’un secours à peine énergivore.

Alnis avait peu eu l’aubaine de se rendre dispensable, nonobstant le souci des sonneurs de cloches qui périrent par nuit d’orage, mais cernait cette sourde jubilation intérieure, intime. L’exercice constitua l’une des manières de sentir partie intégrante de ce monde où sa simple existence relevait souvent de l’anomalie, ou du nébuleux caprice d’un Père aimant.  

Elle avait parfois grand-peine à faire le vide dans son esprit, à refreiner son trop fertile imaginaire ou un simulacre d’activité neuronale si véloce et simple à stimuler qu’un rien, même la réfutation cinglante d’une de ces pistes, l’enlevait preste en d’autres bifurcations fort prolifiques et fantasques. Fût-ce dû à l’inopinée perspective de compromettre une secrète et scabreuse entreprise, tandis qu’une faction inédite escomptait investir et édifier quelque royaume souterrain, tant à l’abri des bourrasques et de l’extrêmes froidure que de plausibles persécutions. La discorde n’étant pas l’apanage des barons et bestioles bellicistes. Or, nul n’oserait même envisager de s’immiscer aux entrailles d’une montagne inviolable, comme le fameux volcan, d’où cette optique d’exode dans l’ouest profond, disputé seul aux créatures toundresques et autres indigènes troglodytes.

Et voilà que la plus intrigante se proposait d’exaucer, pour l’heure au-delà de ses vœux, celui de glaner un témoignage double, tant à propos de la sœur élémentale que de l’individu ancré dans les mœurs méconnues de son auditoire, alors aussi garante du devoir de mémoire. Cette simple allusion suffit à aiguiser d’aventure un sourire, et faire reluire des iris ombragés. L’idée saugrenue de maux semblables au vertige chez une entité de sa trempe, issue des cieux, arracha même l’écho hilare ; pouffant à l’étouffée d’une main, gambettes dodelinant. Ymir semblait s’enquérir pareillement d’une vive et heureuse distraction, n’allant pas gâcher leur mémorable rencontre. Aussi la suivit-on, là encore docile, sereine et fort jouasse.

S’autoriser l’écart d’une fantaisie ne porterait nul préjudice à la gente humaine ni animale, d’autant qu’Alnis doutait de retenir bien longtemps sa compagne. Fût-ce l’interlude aux adieux.

L’albine s’y employait alors avec panache, époustouflant la piètre voltigeuse. Les paysages alentours se profilant à profusion, dévoilèrent toute leur majesté -mieux qu’aucune tapisserie ou fresque- dans le calme de longues minutes mutines. Une transe mutuelle berçait les grandes âmes, tandis que la cadette saisit toute l’envergure de propos induisant la nécessaire retraite sur ce genre de site, propice à la délivrer d’une vieille lassitude ou autre once de forme primaire de monotonie. La foudrale n’adorait néanmoins pas d’avantage les merveilles naturelles, pérennes,  parfaites, que les traces civilisationnelles, si fugaces ou grotesques et néfastes soient-elles. Miradors et pagodes n’embelliraient certes pas les cimes vierges, comme les éphémères savaient garnir voire sublimer lopins et étendues épurés, mais elle affectionnait la poésie sauvage, accordait un égal crédit aux milles pics -parfois reconnus ou envisagés à l’horizon prometteuse, haletante- puis enfin au cracheur estois qui paraissant surtout captiver l’élévatrice. Formidable frère ou fils du Père, certes retors mais avant tout généreux à sa façon, envers les trime-labours et robustes essemeurs.

L’agent flave extirpa ainsi un rouleau de vélin de sa besace, puis, agrippant ferme sa plume ensorcelée à l’encre de seichaïde, précisa un brin ses vastes connaissances en sa qualité de scribe, à la dextre d’ailleurs gracile. Un détail avorta hélas son élan biographe, l’amenant à papillonner de manière infantile et niaise, sinon ahurie. Sa minérale aînée s’avouait ouvertement génitrice, ou plutôt façonneuse. Non pas que le phénomène étonnait, nonobstant la rareté de spécimens golémiques, quand il devint évident qu’un tel être puisse se fractionner ou dupliquer dans une moindre mesure, engendrant des ersatz de son individualité, de pâles répliques de lui-même et non point des esprits singuliers, sauf à recevoir l’appui d’une force supérieure et fière de l’usage ; Alnis se gardait alors d’insister là-dessus, consciente de l’amertume dudit échec.

L’interrogation sur ses similis hardes servit à se ressaisir, loin de la honte d’une glauque curiosité.

_ Je n’en sais trop rien, j’affectionne sans discrimination tous les biomes, nations et recoins du monde. Même si chaque peuple peut éveiller divers émoi, tant capables du meilleur comme du pire, je ne les jugerai pas ni ne prendrai parti. Tout comme les cieux s’étendent à l’infini, sans frontières, je me vois en citoyenne de la création ; mais il n’est pas exclu qu’un endroit similaire me retienne, surtout s’il doit me combler à ton image. Puisse ce voyage durer des siècles, jusqu’en des coins inexplorés et aussi riches ou sublimes. Je m’en reviendrai souvent te voir, afin de narrer ce reste d’aventure que tu pourras vivre à travers la mienne. Qu’en dis-tu ? J’essaierai même d’endosser chaque fois une tenue des lointaines et obscures contrées ! Et je pourrais tout aussi bien te rapporter des souvenirs, si tu souhaites [en] garnir tes autres caches.

Ymir appartenait le nord, s’étant volontiers enracinée parmi les roches et des peuplades analogues, gage d’une pénible mais non moins agréable expérience de l’appartenance sociale, dans un tissu complexe à entretenir et guider soi-même ; tandis qu’Alnis renâclait à s’abattre en un lopin précis, malgré le plaisir d’y côtoyer et observer une myriade d’esprits distincts. Elle demeurait libre, galopante, mue par l’instinct nomade et le leitmotiv de découvrir d’innombrables domaines et vies.



Alnis retrouve ses couleurs, suit à nouveau Ymir et déchante d'allégresse face au spectacle privilégié, notifie des détails sur un parchemin, puis rétorque joyeuse.
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Ymir
Jeu 18 Avr - 22:56

De l'attraction des corps étranges






Sur leur juchoir de terre, nul ne saurait les troubler ni les atteindre. Cet exercice d’élévation, s’il requiert encore toute la force mentale de la rocheuse, ne trouve pas dans cette contrainte la raison de sa rareté. Les rêves de la cornue sont simplement ailleurs, ne justifiant pas telle dépense d’énergie dans sa conception pragmatique de l’effort. Autrui est donc le moteur propulsant la gardienne et ses rares visiteurs à redécouvrir Halogia sous pareille perspective. Incluant Alnis, les bénéficiaires de cette promenade céleste se comptent encore sur les doigts de mains humaines. Outre bien sûr la polissonne fratrie dont l’un des enfants s’est un jour aventuré dans les cieux avec leur mère. Ce privilège dut être transformé en trivialité tant et si bien qu’une journée entière, l’engeance terrestre erra dans le panorama de son homologue alizéen. C’est finalement en compagnie de sa colocataire que la primordiale reproduisait ici cette intrusion pacifique.

Ymir

« Puisses ta propre raison perdurer des siècles, Alnis, afin que l’on bâtisse un pan d’histoire dont chacune de nous se souviendra inconditionnellement. Ma porte te sera toujours ouverte, quelque soit la raison de ta visite. Ta présence constitue déjà une grande générosité, mais j’en accepterai volontiers une démonstration matérielle si tu le souhaites. Si ce n’est pour moi ou mes caches, ma ribambelle saura en bénéficier. Cela me fait penser que tu ne les connais pas encore.. »



Les perles vermeil, toujours focalisées sur le principal logis de leur porteuse, disparurent un temps sous leurs rideaux de chair. L’immobile plateforme reprendra son ascension, horizontalement cette fois. Les lointains paysages s’emmitouflent à nouveau dans un manteau de brume opaque. Le binôme nargue les pics acérés par le simple fait de les survoler impunément, là ou de nombreux éphémères ont perdu la vie. En totale insouciance, Ymir est concentrée sur leur destination : son chez elle, dont leur palier se rapproche à mesure qu’il sacrifie de l’altitude.

A l’approche du terminus, le volcanique occupe l’essentiel du paysage estois. Le nord offre lui un monotone spectacle, le refuge de l’Halogienne étant un pic moindre que ce voisin imposant. C’est au sud que l’on contemple le territoire des Premiers-Hommes Lodjur, l’étendue bleutée s’étalant à perte de vue. La saison veut d’ailleurs que la glace constitue une mosaïque incomplète que les flots colmatent tandis qu’ils engloutissent les imprudents se risquant à y plonger. La légère dérive des solides est perceptible telle le départ des nuages vers d’autres cieux. Là n’est pourtant pas l’évènement le plus singulier qu’offre ce lieu ou réside l’engeance. Le son du lopin de terre épousant la neige est caractéristique du retour de la maternelle en son foyer. Pour les quelques chérubins qui respectaient la directive de se cacher, ce bruit est donc le signal que toute prudence peut être écartée pour l’heure.

Ymir ne sait que trop bien que ses précieuses têtes brûlées sont difficiles à raisonner. Pourtant, en cet instant ou son attention est dédiée à l’une de ses sœurs, elle ne remarque pas les trois lueurs scintillant dans sa caverne. Jade, rubis et diamant paraissaient prendre vie et se déplacer. Tandis que la rocheuse lorgnait sur le lointain rempart du daguet, elle ne percevait pas le trio de ses ersatz extirpé de leur cache. Les trois candides, d’apparence juvénile, pouvaient faire vague impression aux yeux de la jeune fulgurante. Leurs traits avaient tout d’humains et leurs corps étaient conséquemment recouverts d’habits faits en cuir et tissu, surprenamment élégants pour les résidents d’un fief de Premiers-Hommes.

Confectionnés par eux-mêmes ou bien dérobés aux marchands Meridiens, c’est de la plus haute couture de ce royaume que s’étaient inspirés les cristallins afin de se vêtir, de façon vaguement uniforme. Cela faisait d’eux des étrangetés qu’il était aisé de reconnaître comme les enfants de la sentinelle, dès lors que celle-ci avait fait savoir à de potentiels agresseurs qu’elle les reconnaissait officiellement. Halogia peut donc se targuer d’être l’unique nation ou il est normal que les roches s’expriment. Cependant, ces gemmes bénéficient d’un rappel à leur condition, leur chevelure n’étant qu’une excroissance chrysolite que tous peuvent arranger selon leur humeur quotidienne. Pour peu que la trinité ait attiré l’attention de la fulgurante, la curiosité sera dès lors réciproque. L’intérêt sera pourtant dissipé lorsque la gemme rouge jugera le moment propice à la chamaillerie avec sa consœur verte. L’origine du différend serait une histoire pas si vieille impliquant la défense d’un des souterrains scellés par Ymir. Quatre chérubins en patrouille rencontrèrent des pillards affairés à dynamiter l’encombrement les séparant des précieux minerais. Outre le fait que seuls deux soient sortis libres de la protection de l’œuvre maternelle, les concernés sont repartis promptement sur le théâtre du rapt une fois la nouvelle rapportée. La querelle trouve donc sa source dans l’urgence de la situation prônée par l’une, l’autre réclamant vainement le silence tout en évoquant le caractère privé de l’affaire. La discrétion viendrait pourtant d’elle-même, lorsque la mère des gemmes prendrait conscience du sujet évoqué. L’enlèvement d’une paire de ses bambins avait tout pour la mettre en rogne, mais la présence de son homologue Electro retarda son inévitable explosion. La terre gronderait en présence des fautifs, pas au détriment d’une innocente voyageuse.

Ymir

« Alnis.. daignerais-tu m’accompagner ? Je ne voulais pas t’ennuyer avec cette affaire mais je pense que ces cupides ont grand besoin d’un rappel à l’ordre. M’assisteras-tu dans la tâche, ou bien nos routes se sépareront-elles ici ? »



La jeune blonde subissait en quelque sorte le revers de sa présence aux côtés de la nivéenne. Cette dernière ne souhaitait pas impliquer sa progéniture dans l’entreprise, motivant cette décision inhabituelle par l’évidente pingrerie des coupables. Pour autant, Ymir souhaitait conserver une présence tierce capable de museler ses instincts les plus sombres par sa participation au jugement. Ou tout autre sort qui pourrait attendre les malheureux sous l’égide de la foudre pure. Si toutefois cette dernière emboîtait le pas à la terrestre qui s’empresse déjà de fendre neige et blizzard vers l’aval de son repaire. Son essence bouillonnait à présent comme la lave fulmine au cœur de l’explosif.

Ymir

« La cache mentionnée n’est pas bien loin, au pied de ma montagne.. j’imagine que la hauteur de notre voyage fut suffisante pour masquer les détonations comme la fumée. Je me demande bien ce qu’ils cherchent à faire en pillant tant de minerais. »



L’appât du gain ne motivait pas à lui seul l’enlèvement de roches vivantes dont le courroux maternel était connu. La couronnée d’obsidienne commençait à soupçonner une nécessité purement alchimique au pillage de ses sanctuaires condamnés.

Alors qu'elle montre son refuge personnel à Alnis, Ymir se résout sous l'urgence à la mêler a ses propres problèmes
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Mar 23 Avr - 15:02


     Mais alors que dégringolait en douceur la plateforme, une mimine enfouit ferme les instruments de sa lubie, exultant à l’instar de glouceuses potiches et insipides groupies noyées dans la masse des haies d’honneurs de cortèges. La foudrale affectait une fébrile impatience, dans l’expectative d’analyse méticuleuse desdits petiots, à défaut d’assister au miracle de modélisme et d’insufflation vitale, qu’elle envisageait bien différent du processus de procréation biologique, d’ailleurs très. Beaucoup l’eurent quelque fois qualifiée de fieffée friponne et voyeuse notoire, sans pour autant parvenir à la clouer au pilori ni trop châtier sa fastidieuse curiosité par autre chose que des vilaines brimades et grossières railleries. Alnis s’interdit de faire figurer [à ses feuillets] la moindre mention de telles singularités, sauf à ce qu’on la sollicite, car certaines entités méritaient que perdure le mystère de leur existence et la quiétude d’une traditionnelle transmission orale.

Elle avait procédé de la sorte avec les coutumes aborigènes, respectant d’abord la volonté communautaire si celle-ci s’avérait rétive au partage et à la compréhension de sa culture.

Comment diable le mental d’un membre de sa race pouvait-il s’étioler ? La sénilité ou autre forme de dégénérescence, comme la folie, n’était pas en mesure d’accabler leur esprit ; à moins qu’user l’humeur à force d’abjectes perceptions, entre théâtres de drames et terribles impuissances. Voilà l’une de ses grandes craintes, malgré sa propension à rester à l’écart, à s’astreindre à l’inertie et se borner au dialogue. Pouvait-elle alors s’impliquer d’avantage, à l’instar de sa sœur, sans dénaturer sa démarche moralisatrice et moniale, fervente croyante d’un apprentissage [raisonné] par l’erreur ?

Douce dégringolade. L’illusoire foulait d’aventure la poudreuse, parasitant là encore son avatar, tandis qu’elle s’efforçait de suivre la non-gênée, et non point sans gêne, vers ce seuil des possibles. Embrasure où embusquaient des lueurs dans la pénombre, lorgnant curieuses à son instar. Et la marmaille jaillit, déboula dans un crédible élan atavique et manqua d’éveiller une once de jalousie à propos de leurs finitions, aussi bien ciselée que vêtue. Alnis repensa à la remarque sur ses choix d’atours, si négligés, découvrant -au travers d’une brève œillade- une énième facette de son ainée, la coquetterie. S’en inspirerait-elle ?

La paire pénétrait ainsi la fétiche thébaïde ; puis l’âme chroniqueuse réclama de prestes et subtiles présentations, afin de dresser le portrait élargi de cette famille fort adorable, si merveilleuse qu’elle s’en rêvait partie intégrante. L’impromptu malheur en avorta bientôt l’infini délice, l’extase suprême, semant la discorde en sa présence -presque frivole-, d’ailleurs sujette au demi blâme.

Alnis s’était tout logiquement cantonnée -à défaut de complaire- un rôle de neutralité primordiale, instinctive, alors simple observatrice de l’histoire humaine, quand bien même des sursauts agitèrent la malhabile chantre de la raison comme du bon sens, tenaillée par son interprétation d’exister tenant d’avantage de la naïve croyance d’une assignation ou d’un statut plus encore indicible, à demi laminée par l’aversion de sa propre impuissance mêlée d’une viscérale terreur de meurtrir quiconque ; or  le discours d’Ymir lui ôtait, depuis le début, et frontalement, ce doute du droit d’agir. Elle avait d’ailleurs aussi craint d’impacter l’évolution des espèces, tant d’affaiblir un camp et émousser la stabilité culturelle que d’apporter préjudice à la foi en général, dans un absolu respect des codes sociétaux ; mais la vie en soi parut d’avantage sacrée, précieuse. Qu’importe qu’un gredin la gâche, s’il consentait à revenir dans le droit chemin et se repentir dans son dernier souffle.

L’usage de la force ne lui convenait point, d’autant qu’un déchaînement -même minime- ne dépouillerait pas les obscurcis de leurs maux, tandis que la voie du dialogue, appuyée d’un début d’éloquence permettait de saisir et vaincre le problème dans la racine. Un bref étalage de pouvoir, dans la retenue, endiguerait certes l’horreur, mais elle préférait instiller la nuance et faire en sorte que chacun comprenne de lui-même l’erreur qui le guide. Cette réflexion ponctuait les heures sombres de sinistres scènes, alors astreinte à n’en rien divulguer ni laisser paraître, sans trop émettre l’audace du plaid.

_ Je… émit avec malaise l’indécise. Elle se ravisa en ses formulations bancales ou vaines, ne sachant trop comment aborder sa répudience au fracas des corps ou sa perspective de soutien et d’approche. Aussi se contenta-t’elle d’affirmer maigrement son concours, hantant ce sillage. Hâtons-nous !

Sa sœur ne quémandait après tout après aucune exécution, sans toutefois solliciter la tempérance. Ymir se rappellerait-elle alors d’une banale adjuration, lors de l’instant fatidique ? Un parent ne s’empêchait rien s’il escomptait secourir sa progéniture, sinon châtier un scélérat et sa clique.

Caponne contre drilles. Une future farce qu’il lui tardait déjà d’éluder, à défaut d’oublier, tandis que le binôme entamait sa descente à vive allure, plus discrète qu’une fabulée avalanche, alors que la croute devant-elle s’épluchait à la façon d’un éboulement minime. L’acte mêlant l’ire et angoisse n’avertirait qu’à peine les malandrins. Et la blonde fut frappée de stupeur.

_ Oh non ! Suis-je sotte… J’ai croisé une petite troupe ce matin, dans les parages, leur confiant mon intention d’escalade alors qu’ils m’apparurent méfiants. Je réalise qu’ils ont profité de ma diversion pour commettre leur forfait, en possible connaissance de ta présence…

Parvenue en contrebas, sur le versant désiré, la dupée s’élançait avec panique et vive appréhension de la sentence, mais aucune infime vibration ne trahit les intrus. Ces fuyards s’étaient-ils dispersés ou rejoignirent un sentier rapide pour quitter les cols sinueux, et ainsi se fondre parmi leurs congénères du valocre, comme le désignaient les traces d’un empressement. Fût-ce une seconde fumisterie. Les deux éclaireurs en faction, qui les précédèrent, dissiperaient le doute à l’œuvre.




Alnis, sidérée, répond par l'affirmative, malgré son flagrant dilemme moral. S'amorce alors la traque des canailles.
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Ymir
Mer 24 Avr - 19:48

De l'attraction des corps étranges






Le sillage de l’Halogienne allait tant qu’il atteindrait le lieu de rapt en quelques minutes. Il lui paraît évident que la jeune primitive a sa suite n’a obtempéré qu’en se sentant submergée par l’aura de son aînée l’incitant, la pressant même à se joindre a l’expédition punitive. En toute ironie, la présence d’Alnis est justement ce qui cantonne Ymir à ne pas ensevelir vivant le premier humanoïde rencontré sans se poser de questions. Cachée sous cet avatar de Première-Femme, la brutalité de l’enfant de la Terre ne connaît aucune limite comme il est suggéré. L’unique barrière contenant sa bestialité se résumé aux jeunes êtres en témoignant. La progéniture rocheuse est en effet soigneusement préservée de la violence dont sa figure maternelle est responsable. L’apparente Halogienne, si elle ne considère pas la foudrale comme une fille mais comme une sœur, lui épargnerait tout de même toute démonstration de fureur élémentaire. Ce même en apprenant que sa cadette nourrissait sans doute une part de responsabilité dans l’incident impliquant deux de ses gemmes vivantes. La résidente du Nord serait même amusée de voir l’errante la devancer dans le pistage. Cet empressement coupable aurait pu être muselé par la terrestre si elle n’avait pas déjà cerné une part de l’esprit caché sous les traits d’une jeune solaire en armure.

Plus que les traces des natifs courageux mais pas téméraires, l’engeance des sables suit la piste du binôme inconscient qu’elle devrait sermonner. Précautionneuse envers la réalisation de cette tâche, elle ne manquerait pas de ne pas laisser son invitée la devancer de trop en pressant sa propre allure. L’ascendante pouvait maintenant ressentir la présence non lointaine de ses homoncules semblant avoir stoppé leur évolution. Pour cause, en se concentrant davantage, la géante compris que le duo présomptueux avait atteint le lieu d’emprisonnement des captifs. Les deux élémentaires ne tardèrent pas à distinguer une grotte dépassant du manteau immaculé. Devant celle-ci, quelques guerriers tribaux en faction, l’air nerveux. Et derrière un renfoncement les empêchant d’être vus, deux petits êtres composés respectivement de zircon et d’obsidienne se terraient. Voyant cela, Ymir renoncera à toute approche discrète. A minima jusqu’à ce que ses deux enfants soient abrités par sa silhouette en première ligne. Les ersatz, surpris par l’irruption soudaine dans leur angle mort, trahiront leur couverture sous la nervosité uniquement pour se raviser a la vision de leur figure maternelle. L’étrangère à ses côtés sera pourtant nettement plus intrigante, mais leur curiosité restera inassouvie. Pour cause, la primordiale de terre les sommera de retourner au repaire, réprimant tout manquement a l’obédience silencieuse d’un impératif vocal supérieur.

Ymir

« Vous avez cent ans de retard pour prétendre aider vos aînés ! Fichez moi le camp avant qu’ils vous abîment ! »



Cette brimade laissera un goût amer à la nivéenne qui déteste réprimer ses petits, plus encore qu’un tiers les agresse. D’autant plus que les quelques sentinelles ont désormais clairement remarqué sa présence ainsi que celle d’Alnis. Fidèle à sa parole, la couronnée d’obsidienne laisserait aux locaux le soin d’initier les hostilités. Pour sa part, la rocheuse ne se fendra que d’excuses auprès de sa sœur.

Ymir

« Pardonne mon emportement. Zircon et Obside sont.. pleins de bonne volonté. Mais ils sont encore trop jeunes pour mesurer convenablement le danger. Si je les avais perdus cette fois encore, ça aurait été leur vingtième bêtise m’obligeant à les sauver mais ils n’ont toujours pas compris. Saphir et Jasper sont plus vieux, mais encore loin de m’égaler comme ils s’en pensent capables. Je préfère t’avertir, cela part d’un bon sentiment de leur part.. mais je vais m’assurer de leur faire passer cette envie. »



Du timbre de la mère tourmentée, sa voix muera pour devenir celle d’une autorité courroucée alors qu’elle s’adresse aux pilleurs qui les approchent.

Ymir

« Vous six. Je viens récupérer deux de mes enfants que vous détenez prisonniers. Il vaudrait mieux que je les vois me revenir, entiers, dans la minute. »



La troupe de Premiers-Hommes ne serait pas impressionnée par la dernière sommation de l’ermite Halogienne. C’est même tout le contraire puisqu’ils décideront d’en rire aux éclats avant que l’un d’eux ne s’avance plus vaillamment que les autres. En pleine force de l’âge, le barbare figera les deux lances présentes dans ses mains au travers du sol d’un geste brusque.

Unn Leifjar

« Ces enfants comme tu les appelles sont coupables de profanation sur le fief que moi, Unn Leifjar, ait fait mien après que mes frères l’aient teinté de leur sang. Si vous leur êtes liées, je vous considère coupable de la même atteinte. Cela n’a rien de surprenant de la part d’une consœur égarée, toutefois… »



Il reporte son attention sur l’élémentaire de foudre, la prenant ouvertement de haut, visuellement et verbalement.

Unn Leifjar

« Je vais également devoir réprimer ton pacte conclus avec cette caniche de Meridienne. Qu’est-ce qu’une marmaille du Sud peut bien t’apporter pour mériter ta compagnie, ma sœur ? »



La couronnée d’obsidienne avait dégainé sa masse d’armes dès l’instant ou les malfaiteurs s’étaient rapprochés du binôme inquisiteur. Alnis pourrait donc voir la main de sa guide cramponnée sur le manche de son extension, la maîtresse d’armes paraissant mener une lutte intense pour ne pas l’abattre de suite sur le crâne du Leifjar. Le regard d’Ymir témoignait à lui seul des intentions nourries à l’égard du nordique qui s’en amusa. La sentinelle de Vulkharn, par son silence, laissait néanmoins à sa sœur de foudre une occasion de pratiquer sa doctrine salvatrice. Le reste des Premiers-Hommes entourait à présent le binôme armes en avant, clairement animés du désir d’ajouter cette paire à leur butin actuel.

Les deux élémentaires atteignent la mine profanée et Ymir laisse une chance à sa comparse de raisonner les coupables
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Alnis-Eashóm
Ven 26 Avr - 14:54


     _ Tu as raison, prévenir vaut mieux que guérir. Mais songes à ce qui a pu les motiver, cet instinct primaire et noble, certes intrépide, du proche qui, même s’il réalise et admet sa propre vacuité, s’efforcera de se rendre un minimum utile, car l’inertie est pire à encaisser que l’échec. J’en aurais fait de même. Outre esquisser un maigre sourire à cette ironie minérale, prompte à détendre les esprits échaudés, hélas en vain, l’amorce de sa tirade servait à éluder l’outrage ; car un rustre bélître s’imaginait là démolir à défaut d’intimider la minuscule intruse à ce cercle d’adeptes locaux. Elle se fut un brin avancée ensuite, en guise de répartie, alors que la tension régnait mieux, les armes brandies, hésitant tout juste à faire danser des étincelles de long de sa silhouette et émettre l’éclat trop évocateur de sa nature, puisque s’y adonner enclencherait l’éventuel regain de hargne ou de défi pernicieux et hostile à leur endroit (le suicide adverse)  ; et demeura presque impavide, balayant l’acrimonie sanguine, tandis que les griefs à l’encontre de sa chère homologue -et sa portée-, l’affectaient plutôt. Beaucoup de natifs, plus sages et vifs, saisirent l’ineptie de pareilles palabres, sauf à désirer un conflit en leur faveur. L’invective restant l’arme des imbéciles et autres déments ou ignares. Il s’agissait alors d’une infraction à la territorialité, bagatelle prétexte pour un certain olibrius vouant une plausible haine sinon rancune. Pléthore redoutaient avec frustration les êtres supposés supérieurs, des grandes bêtes aux élémentaires, si proches des dieux qu’ils rappelaient leur éloignement inné aux éphémères, dont ce type, toisant une entité le traitant pourtant comme son égal. Pauvre d’elle, qui s’échina d’effacer les frontières raciales ou ethniques, afin d’appartenir à ce peuple ; faisant écho à la démarche de la nomade, qui n’avait pas omit de suggérer ce genre d’anicroches et d’impasses, malgré l’absence d’embûche aussi grave et retorse qui oblige à ployer ou vaincre de quelque manière. Alnis escomptait chatouiller la raison d’une pareille manigance, accordant encore le bénéfice de d’ignorance. La multitude s’achète sinon se manœuvre. Faire mine de céder à une exigence non farfelu constituait en somme un début d’accalmie. Et quel serait le prix de votre rançon ? L’on ne saurait honorer de bravoure ni s’acquitter d’une taxe si vous étriller d’office ceux qui enfreignent votre code. Elle faillit énoncer le gâchis de l’acte mais se ravisa, s’envisageant déjà l’interruption hilare quand au manque de crédibilité face à ses hardes. L’or du lointain n’excitait pas forcément quiconque, au contraire de l’opportunisme esclavagiste.

Alnis reprend sa contenance, comme habituée à se faire prendre à parti, et tente de négocier à défaut d'amadouer.
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