Mirror of Magic
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Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Novo denique perniciosoque exemplo idem Gallus ausus est inire flagitium grave, quod Romae cum ultimo dedecore temptasse aliquando dicitur Gallienus, et adhibitis paucis clam ferro succinctis vesperi per tabernas palabatur et conpita quaeritando Graeco sermone, cuius erat inpendio gnarus, quid de Caesare quisque sentiret. et haec confidenter agebat in urbe ubi pernoctantium luminum claritudo dierum solet imitari fulgorem. postremo agnitus saepe iamque, si prodisset, conspicuum se fore contemplans, non nisi luce palam egrediens ad agenda quae putabat seria cernebatur. et haec quidem medullitus multis gementibus agebantur.
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Grant Rivellon (en cours)
Fiche de présentation :
https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation
Oeil divin :
anemo
Image :
Grant Rivellon (en cours) 197v
Potentiel :
1355
Messages :
25
Date d'inscription :
04/04/2024
Force :
12
Constitution :
9
Dextérité :
11
Intelligence :
8
Sagesse :
8
Charisme :
8
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Grant Rivellon
Grant Rivellon
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Grant Rivellon
Dim 7 Avr - 12:31
Grant Rivellon
Le Champion Déchu
Vos Informations
Age : 25 ans

Sexe : Masculin

Race :Méridien

Métier : Garde royal, nounou des enfants Hresvaelgr à ses heures perdues

Faction : Meridiem

Potentiel désiré : 1000

Œil Divin : Anemo

Étiquette de départ : Etiquettes de scénario :
- Vassal
- Armées I (temporairement indisponible)
- Populaire II : région
- Maître d'arme : arme d'hast

Feat : Vane - Granblue fantasy

Codes du règlement :

Description Physique

Grant, il a la gueule des héros des ballades que les bardes viennent chanter dans les tavernes des quatre coins des landes, ceux dont on vante la blondeur des cheveux, la largeur des épaules et la force des bras. Ceux qu’on voit défendre la veuve et l’orphelin, affronter des ours à mains nues et guider ses troupes d’une voix de stentor sur le champ de bataille. Quand on pense qu’il aurait pu devenir seigneur, entraîner derrière lui l’Ordre de Pegasus…
C’est que Grant, il a la tête de l’emploi, et ça sans faire trop d’efforts. Ses yeux clairs et rieurs viennent faire tourner les têtes des héritières qui oublient brièvement la disgrâce de son nom. Le soir, derrière leurs paupières closes, elles imaginent que son éternel sourire est pour elles, que sa silhouette haute se penche vers elles, demoiselles en détresse, pour les soulever délicatement dans ses bras puissants, que leurs mains effleurent les mèches folles de sa chevelure de miel… avant que les convenances ne les rappellent à elles, et qu’elles se persuadent qu’elles ne sauraient être vues avec le fils d’un traître, aussi charmant soit-il.

Tout de même, quel gâchis, pensent-elles.

Et puis Grant, il aurait été bon à la tête de l’Ordre. En le regardant, les guerriers voient l’un des leurs. Ils voient comme il soulève sans mal les lourdes hampes des lances et des armes d’hast, et les cals durs de ses larges mains à force d’entraînement. Ils jaugent d’un œil approbateur les vieilles cicatrices et les nouveaux hématomes qui témoignent de sa propension à se jeter à corps perdu dans la bataille. Ils applaudissent ses feintes, s’étonnent de la rapidité de son corps massif, envient les muscles qui roulent sous ses vêtements… Ils lui pardonnent sa maladresse, ses manières gauches, et ses mains malhabiles qui handicapent sa vie quotidienne, mais qui semblent s’envoler dès que le combat s’empare de lui. Et instinctivement, les soldats veulent obéir à sa voix forte et grave, qu’on entend à l’autre bout des terrains d’entraînement, avant de se souvenir qu’en vérité, Grant n’est personne si un troufion qui aurait pu être tellement plus.

Tout de même, quel gâchis, pensent-ils.

Oui, Grant est un homme d’action, plus souvent couvert de sueur et de poussière que de soies parfumées, et on s’étonne parfois de le voir hors de ses fonctions parcourir les couloirs, habillé joliment. On avait oublié que malgré sa déchéance, et que si la noblesse lui a été ravie, la magnanimité de ce bon roi Aragoras lui a laissé quelques droits et devoirs, et on trouve que c’est tant mieux. Et puisque ce n’est plus un noble, les gens du commun le voient. Les couturières du château savent qu’il préfère les coupes simples et confortables, dépourvues d’apparats qui lui seront de toute façon refusés. Les cuisiniers redoutent son appétit d’ogre, qui pourtant ne semble pas avoir d’incidence sur sa silhouette. Les médecins de la cour discutent de ce cas d’école surprenant, qui semble avoir dans sa vie, tout au plus, eu le nez légèrement rouge lors d’un hiver des plus rudes. Tous, à voix basse, dans la confidence de leurs amis proches, ils l’observent, et murmurent, espérant que personne d’autre ne les entendra :

Vraiment, quel gâchis.


Description Psychologique

On ne dirait pas comme ça, qu’un gars comme Grant puisse souffrir. Ce qu’on connaît de lui, c’est son sourire qu’il ne perd jamais, ses rires contagieux et son optimisme à toute épreuve. C’est fou qu’un type comme lui, qui vient d’où il vient, continue à sourire. Il a tout perdu, et il ne lui reste que les miettes qu’on veut bien lui donner, et pourtant, il semble s’en contenter. Sa dynastie n’existe plus, son nom est traîné dans la boue, et pourtant, il répond aux insultes et aux provocations par une indifférence stoïque ou des railleries bienveillantes. Inébranlable, murmurent les rumeurs, et pourtant, ceux qui le connaissent mieux savent que sous ces airs flegmatiques réservés au public se cachent des heurts et des combats qui le déchirent tous les jours

Caché derrière les murs, Grant endure seul le prix de son abnégation. Brisé, tordu, modelé pour qu’il corresponde à l’image de ce qu’on a fait de lui, il nourrit des envies de douceur, de liberté et parfois de vengeance. Il se prend à rêver de ce qu’il aurait dû être, à haïr ceux qui lui ont tout arraché, et pour finir à se maudire d’avoir de telles pensées. Alors, pour éviter d’y revenir, il s’enferme dans son devoir.

Certains ne sont pas dupes. Ses instructeurs, ses camarades, eux, connaissent la bête rétive et insolente qui se cache derrière ses saluts réglementés et qu’il a fallu mater plus d’une fois, parfois violemment. Ils ont vu la cruauté dont il pouvait faire preuve, parfois, si on le laissait faire, et son manque de compassion certain envers ceux qui ne trouvent pas grâce à ses yeux. Ils ont assisté à ses accès de colère aussi violents qu’imprévisibles, aussi froids que brutaux, qui apparaissent aussi vite qu’ils repartent et qui laissent dans leur sillage l’incompréhension. On dirait qu’il a faim de quelque chose qu’il ne peut obtenir, et tente de se sustenter par tous les moyens possibles. Et on se demande si, un jour, Grant pourrait céder complètement à cette rage qui l’habite et ravager le monde, dévorant tout sur son passage, mais on se garde bien d’en parler à voix haute, de peur d’être entendu par ses courtisans.

Car malgré l’aura disgracieuse qui entoure son nom, Grant semble attirer les autres aussi facilement qu’il respire. Pourtant, il semble seul. On ne lui connaît pas d’amis proches, pas d’amantes, pas de confidents. Seulement des nuées de camarades, de frères d’armes, de conquêtes et de suiveurs, tous plus insignifiants les uns que les autres, attirés par la chaleur qu’il dégage. Peu timide, presque sans gêne aucune, il se dégage de lui une franche camaraderie qui pousse au partage et à la confession. On sait de toute façon que, contrairement à sa famille, il n’est pas du genre à trahir, et que sa loyauté se paie cher, mais ne se perd jamais. On s’attendrit devant son incapacité à ignorer tous les êtres miséreux qui passent près de lui. Comment pourrait-on haïr ce grand gaillard, un peu gamin, qui porte sur ses épaules tous les enfants des villages pour jouer au chevalier, qui recueille toutes les bestioles affamées qui grattent à sa porte, qui lève son verre le soir en gaspillant son salaire pour payer sa tournée après avoir sacrifié sans honte sa masculinité pour chanter la part de la princesse dans un duo musical enivré ?

Il aurait tout eu, dans une autre vie.

Votre Histoire

Le plus vieux souvenir de Grant Rivellon remonte à plus de vingt ans. Il a chaud, et la jambe engourdie par les fourmis. Enfoui sous des fourrures et des draps aux relents de lavande et de naphtaline, il observe, à travers les tiges d’osier de la malle où il est caché, l’homme qu’il considère comme son oncle et qui vient de tuer son père. Il a envie de crier, mais l’ordre de son père était clair. Reste caché.
Il n’a pas vraiment compris pourquoi il devait se cacher d’Aragoras, qui l’a vu grandir et l’a traité presque aussi bien que son fils. Cela fait quelques jours que tout le monde semble sur les nerfs, à la maison. Parfois, il entend parler de guerre. Lui, il s’en fout. Il ne savait même pas qu’il y avait la guerre. Il est content, puisque Dante, qui est son meilleur ami de toujours -cinq ans, c’est toujours- est à la maison, ce qui n'était jamais arrivé avant. Il a voulu lui montrer tous les recoins du palais et du parc, mais sa mère le lui a interdit. Aucun caprice, aucune larme n’a pu la faire changer d’avis.
Et voilà qu’il se trouve ainsi, caché, à contempler la flaque de sang qui s’étend sous le corps inanimé de son père et dont l’odeur couvre bientôt celle de la lavande. Il voit des hommes armés qui envahissent la pièce, et là, seulement, la peur commence à lui chatouiller le ventre. Malgré lui, il tressaille. Puis, c’est la lumière, l’air frais, et la brûlure d’une main gigantesque qui l’attrape au collet pour l’extraire de sa cachette, et qu’aucun coup, aucune griffure, aucune morsure ne parvint à lui faire lâcher prise.

Aragoras, dans un premier temps, ne sait pas quoi faire de ce fils de traître. Grant n’est qu’un gamin, du même âge que son fils bâtard, qui se retrouvera bientôt orphelin. Son père est déjà mort, sa mère et sa sœur aînée attendent dans les geôles de la ville leur exécution, prévue l’après-midi. Quant au reste de la famille, ils sont déjà éparpillés dans les fosses communes de la ville. En une nuit, la rébellion a été matée. En deux, la famille Rivellon a disparu, sauf pour un rejeton blondinet à l’air trop ahuri pour comprendre.
Aragoras prend sa décision. Malgré l’affection qu’il a un jour portée à son plus proche bras droit, la lignée Rivellon doit disparaître, et s’il doit lui-même manier l’épée funeste qui le permettra, il le fera.

C’est la reine Rosalia qui, à la surprise de tous, arrêtera son bras, malgré les honteuses convictions de la famille du garçon. Une décision invraisemblable aux yeux de tous. Certains louent la bonté de cœur de leur reine, d’autres questionnent sa capacité de jugement. Mais Rosalia n’en a que faire. Elle convainc son mari d’épargner l’enfant. Qu’il l’éloigne, s’il le veut. Qu’il le renie, qu’il le dépossède du peu qu’il lui reste. Mais qu’il lui laisse sa vie, et avec, la possibilité de racheter l’honneur de son nom et de sa famille.
Le jour suivant, Grant, la tête haute, le cœur renversé, s’incline respectueusement devant son roi. Il n’a de précieux dans ses affaires qu’un anneau de sa mère, enroulé dans une chemise. Tout le reste, il l’a perdu. Aujourd’hui, il entre au service au palais comme page de la famille royale. Personne ne prononce plus son nom de famille, et si souvent son passage provoque des soupirs de dégoût, certains l’observent d’un œil plein de convoitise. Des intrigants, des nostalgiques d’une époque bienheureuse où le sang royal n’était pas teinté d’une salissure elfique, qui voient dans ce bout d’homme à peine adolescent un espoir de reconquête. Ils attendent avec impatience le réveil vengeur d’un gamin dépossédé.

Pourtant, Grant se révèle bien vite loin de leurs attentes. Paresseux, rêveur, indifférent à la politique et aux conflits qui lui tournent autour, le petit page s’acquitte de sa mission avec un zèle résigné. Il ne montre d’intérêt ni pour les études qu’on lui impose, ni pour les jeux qu’on réserve normalement aux petits nobles. Ses mains empotées brisent les pinceaux et les plumes trop fragiles, ses yeux quittent les pages des ouvrages qu’on lui met sous les yeux. On ne lui trouve d’entrain que lorsqu’il doit courir à toutes jambes à travers le palais ou la ville pour délivrer ses messages et colis, bousculant au passage lavandières et scribes furieux, ou pour se fourrer dans tous les ennuis possibles et inimaginables. Cent fois, on le ramène aux pieds de la reine l’œil poché et la lèvre fendue après l’avoir extrait d’une bagarre, ou la trogne penaude de s’être fait prendre à voler aux cuisines.

Mais Rosalia pardonne. Elle n’y voit là que les affres de la jeunesse, et elle est d’ailleurs bien trop occupée à prendre soin de son jeune fils pour véritablement se préoccuper des agissements de son page, qui n’en fait qu’à sa tête. Si elle avait fait attention, elle aurait peut-être vu chez lui les mêmes difficultés qu’on voyait chez le délaissé Dante. Toujours fourrés ensembles, ces deux-là, et en vérité, tant mieux. Au moins comme ça, ils ne viennent pas traîner dans les pattes des autres. Et alors s’ils se bagarrent de temps en temps ? Et alors s’ils disparaissent des heures durant et qu’on leur rapporte plus tard qu’on les a aperçus dans des lieux peu recommandables ? Ce sont à peine des adolescents, qu’on les laisse vivre un peu. Tant que c’est loin d’ici.

Quand quelques années plus tard, Grant réunit ses maigres possessions dans un baluchon serré pour quitter le palais, il n’en veut pas à Aragoras de le chasser. Dans son esprit, les visages de son père, de sa mère et de sa sœur sont désormais flous, et il n’entend plus vraiment leurs voix. Leurs noms ne sont plus que des syllabes qu’on prononce parfois à voix basse sur son passage, et il n’imagine pas qu’il aurait pu vivre autrement si certains choix n’avaient pas été fait par certains souvenirs. Il est heureux de la vie qu’il a eue jusqu’à maintenant, et il déplore qu’elle s’arrête si brutalement.
Le soir même, il quitte le palais sans un regard en arrière, avec une pensée, peut-être, pour Dante et Adrian, en se demandant s’il les reverra un jour. Une main gantée le pousse sans ménagement pour le faire déguerpir, que sa présence délétère et sa mauvaise influence, selon les mots d’Aragoras, cessent de perturber ses enfants. Trop bête pour les études, trop balourd pour les arts, trop distrait pour les tâches ménagères. Ne lui reste que son physique, pourvu qu’on puisse écraser son esprit récalcitrant. L’armée s’en chargera.

Quand il arrive à la caserne de la ville, Grant fait partie des plus jeunes, et tout de suite, on lui fait comprendre que son nom, ici, n’a plus d’importance. Les premiers jours, il ne décoche pas un mot, les yeux fixés sur le sol ou son assiette, ignorant les quolibets qu’on lui jette à la figure. Le troisième jour, une main s’avance au-dessus de la table à l’heure du dîner. Un doigt sale vient s’appuyer sur son front, accompagné d’une insulte, et la seconde suivante, Grant est debout sur la table. D’un coup de pied, il envoie valser les assiettes, d’un autre les dents de son adversaire. Une incisive atterrit dans la bouillie du voisin et en quelques secondes, les plats volent à travers la pièce.

Fauteur de troubles. L’instructeur regarde Grant d’un air à la fois sévère et désintéressé, avant de lui lacérer le dos de huit coups de fouet. Grant les accepte, les dents serrées. L’incident lui a rapidement assuré une position de force, dont il compte bien abuser.

Il n’en aura pas besoin. Rapidement, on commence à parler de cet adolescent qui grandit et grossit à une vitesse phénoménale, qui dépasse d’une tête ses camarades plus âgés, et qui met à terre les plus expérimentés de ses condisciples. Fort comme un taureau, rapide et agile malgré sa taille, et surtout, un talent naturel pour la lance et la pique, qu’il manie comme personne. Pour la première fois depuis le jour funeste où il a vu son père tomber, on voit en lui un réel potentiel. Quoi de plus normal, dit-on, pour l’héritier Rivellon. C’est dans son sang. Et ce jour-là, Grant se demande ce que sa vie aurait dû être.

Il a dix-huit ans lorsqu’il quitte véritablement l’académie militaire pour rejoindre les rangs des gardes de la ville. L’adolescent rebelle et insolent a disparu, écrasé à la fois par les châtiments qui lui ont marqué le dos et par le sentiment d’être enfin doué pour quelque chose. À la place, c’est un jeune homme gaillard et jovial qui enfile fièrement l’uniforme de la ville qui porte son nom. Il parcourt les rues dans un anonymat bienheureux, mais un peu amer. S’ils savaient, tous ces gens, qui il était vraiment ! S’ils savaient que si des ancêtres désabusés n’avaient fait un choix stupide, il ne serait pas là, à baigner dans la fange du bas de l’échelle, mais à la tête d’un ordre prestigieux qui aurait dû lui revenir de droit et qu’il voit désormais aux mains d’incompétents. Ça le bouffe, tout de même. Et parfois, tout de même, pour passer ses nerfs, il démolit la gueule d’un vaurien de bas étage dont le seul crime a été de voler un poulet.

Pourtant, ses efforts ne passent pas inaperçus. De simple garde, il passe à chef d’escouade, puis sergent alors qu’il vient à peine d’avoir vingt-trois ans. Et lorsqu’il prend pour la première fois possession de ses nouveaux quartiers, il trouve sur son bureau une lettre, frappée de l’écusson royal.
Cela fait des années qu’il n’a plus pensé à sa jeunesse au palais, et qu’il a évité de tourner le regard vers les tours qui abritent la famille royale. Pourtant, c’est avec des mains fébriles et impatientes qu’il brise le sceau du parchemin pour en lire le contenu, avant de le reposer doucement. Le soir même, comme il y a dix ans de cela, il range à nouveau ses affaires, et franchit les portes du palais, dans l’autre sens cette fois.

La reine Rosalia l’accueille à bras ouvert. C’est elle qui, après avoir appris son ascension récente, a demandé à ce qu’il rejoigne les rangs prestigieux de la garde royale. Elle qui, encore une fois, lui offre une chance quand personne d’autre n’y songeait.
C’est Aragoras qui se montre peu convaincu. Il n’a pas oublié la trahison de son frère d’armes, ni les fautes du fils. Il voit d’un mauvais œil le retour de cette tête blonde, malgré les louanges qu’on peut chanter, en ville. Lui a vu ce qui coulait dans les veines Rivellon, et il n’a pas oublié. Malgré l’attitude digne et irréprochable de Grant, il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils en le voyant incliner la tête, le visage marqué d’un sourire à peine dissimulé, au passage de ses fils, en particulier d’Adrian. Mais il a confiance en sa reine, et ravale son amertume. Il se doit d’être droit et juste. Mais jamais la moindre cordialité ne franchit ses lèvres à l’égard de Grant, et dans ses yeux luisent constamment une lueur de doute.

Grant, malgré cela, se sent parfaitement à sa place. Et encore plus lorsque, quelques années plus tard, le destin plaça entre ses mains l’un des yeux divins, si convoités, porteurs d’espoir. Un signe, pense Grant. Un signe que le monde a plus à lui offrir. Non, un signe que le monde lui doit plus. Il est l’héritier Rivellon, le fils d’une lignée brisée et disparue, qui ne demande qu’à renaître sous une nouvelle forme, qu’il aura choisie.
Dans la vraie vie
Pseudo : dafinn

Age : Plus de 20, moins de 30

Comment vous nous avez connus ? : Par Adrian

Un petit mot ? : Pas tout de suite.

Fiche de présentation :
https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation
Oeil divin :
astro
Citation :
❝ Gravissez mes sommets pour vous révéler ! ❞
Image :
Grant Rivellon (en cours) Zy2TMbr
Étiquettes :
01. Dieu
02.
03.
Âge :
Intemporel
Race :
Dieu
Métier :
Administrer le Cosmos
Feat :
Targon
Potentiel :
20000
Messages :
242
Date d'inscription :
19/01/2018
Force :
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Constitution :
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Dextérité :
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Intelligence :
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Père de l'Aube
Père de l'Aube
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Père de l'Aube
Lun 8 Avr - 13:13
ATTENTION
Voilà le Staff
Le plus grand des (Z)Héros


Les dâmes sont en pamoison et les messieurs sont en admiration, est-ce un ogre, un colosse, un titan ? Non ce n'est que Grant Rivellon, descendant d'une lignée tâchée mais qui fait de son mieux pour re-dorer son blason. Peut-être que ça ne se fera pas du vivant d'Aragoras cependant...on ne sait jamais !


Tu es validé !


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