C’est une belle journée, le ciel est dégagé, le soleil brille. Il ne pourrait pas faire plus beau. Un instant tu t’es arrêtée à l’ombre d’un arbre dans la jardin du palais pour observer la verdure profiter de l’astre du jour. De tel paysage ne te rappelle rien de ton passé et c’est agréable. Les images d’horreur sont bien assez présentes dans ta tête sans que tout ce que tu croises vienne en rajouter une couche. Tu es contente d’être là, pour Sanctaidd ici ou ailleurs c’est du pareil au même. Quoique le pire possible s’est bien Halogia, mais vous êtes bien d’accord qu’à moins qu’on vous ramène de force vous n’y remettrez pas les pieds.
Tu décides de quitter le couvert des feuilles pour marcher un peu. Il faut que tu retournes travailler aussi. Mais tu décides de faire un petit détour pour profiter du jardin aussi longtemps que possible avant de t'enfermer pour le reste de la journée dans l’atelier. Tu ne pensais pas que ce détour te conduirait à une telle situation. En fait, pendant que tu marchais tranquillement en t’occupant de tes affaires, tu as croisé des gardes. Bien entendu tu es passée le plus possible de ces messieurs, mais ils t’ont rejoint. Ce qui ne t’as paralysé de peur. Cette peur n’était lisible qu’au fond de tes yeux, car sur ton visage il y avait un léger sourire. Ton corps était lui assez tendu, il ne faut pas céder à la panique essaies-tu de te convaincre. Après tout tu n’es pas toute seule… enfin si Sanctaidd à l’air de ne pas avoir envie de réagir pour le moment. Te laissant en face à face avec tes craintes.
Ces messieurs te parles mais tu n’entends pas vraiment ce qu’ils te disent et tu te contente de sourire. L’un d’eux place une main dans ton dos et un milliard de scénario passe dans ta tête. S’ils étaient là de SA part ? S’il t’avait retrouvé ? Tu n’aurais peut-être pas dû t'installer ici, peut-être aurais-tu mieux fait de rester en mouvement, à fuir éternellement. Il te pousse assez amicalement, mais tu es incapable de faire différence entre un geste amicale et celui qui ne l’est pas. La direction qu’il veut te faire prendre t’éloigne de l’atelier et ça ne te rassure pas.

“ - Le chef veut qu’on fasse des entraînements en plus, alors dépêchons-nous.”

“ - Euh… pardon !? Mais je…”

“ - Tu vas pas pouvoir te défiler. Tu me paraissais plus grande lors des entraînements.”
“ - L’armure peut-être ?” Propose le deuxième garde au hasard. Le premier hoche la tête l’air de dire que c’est une explication assez convaincante.