Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Une tempête sans navire à portée fait elle du bruit ? ft. Setsuka
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{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t32-la-solitude-est-mauvaise-conseillere","oeilDivin":"3"}Zacharia Onech
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Zacharia Onech
Une tempête sans navire à portée fait elle du bruit ?
Tes pas te mènent, avec quelques officiers, vers la taverne de la Tortue qui Dort.
Dans cet immense océan, bien des archipels existent, et quand bien même tous sont cartographiés et connus des corsaires, il existe un certain nombre de lieux que ces lâches évitent comme la peste. L'île de Selt fait partie de ces sanctuaires. Un sinistre bord de mer recouvert de bâtiments branlants disposés au dessus de quais mal entretenus, et pourtant, tous les pirates du monde s'y arrêtent un jour ou l'autre. L'attrait de la bière peu chère, des filles qui le sont à peine plus, et sans doute d'un endroit où fermer les yeux. On ne dort jamais bien en mer, et à terre, est-ce mieux ?
On n'est jamais à l'abri. Des corsaires débarquant dans notre chambre de nuit, de bandits bouseux qui se contentent de dévaliser tout ce qui a l'air d'avoir quelques pièces, ou des pirates d'autres équipages venus régler des comptes. D'autres équipages ? Même pas forcément... Bien des conflits se règlent ainsi, à bord de certains navires. Et pourtant, ces îles sont mystérieusement des havres. Peut être car on a tous besoin d'un endroit à appeler chez soi, peut être par lassitude... peut être car l'ancien pirate régnant ici et s'assurant que le moindre contrevenant soit banni fait encore trop peur à la jeune génération. Mais combien de temps cela pourra t'il durer ?
Quoi qu'il en soit, tu pousses la porte avec un soupir de soulagement. Ici, nul besoin de préserver les apparences, ou même de jouer les seigneurs. Du pouce, tu fais sauter un bouton de plus à ta chemise pourpre, affichant sans complexe les cicatrices ornant ton torse, et te dirige vers le bar, le sabre d'acier verdâtre t'identifiant sans nul doute comme le Capitaine Onech battant contre ta jambe. Rapidement, tes hommes se dispersent, mais tu ne t'en soucies pas. Ici, tu es à l'abri.
Pourtant, ton instinct dirige ton regard. Là, dans un alcôve, tu la vois. A voir la bouteille encore pleine devant elle, elle doit être arrivée quelques instants à peine avant toi... La Fortune. Oh, elle séduit, par sa simple existence, bien des hommes, mais tu n'es pas de ceux-là. Non, toi, tu vois la rivale. Celle que tu crains le plus sur cette mer, hors Port-Liberté. On la dit capable de couler des bateaux à elle seule, et à dire vrai, tu n'en doutes pas vraiment... Mais il est trop tard, tu es curieux, et, après avoir récupéré ta propre bouteille de rhum, tu viens t'asseoir face à elle, écartant les curieux et admirateurs d'un mouvement d'épaule.
"Fortune ! Je ne crois pas que nous ayons déjà été présentés. Zacharia Onech. C'est un plaisir..."
Des manières, peut être... mais c'est plus fort que toi. Lorsqu'il faut négocier, tu redeviens un noble. A la chemille entrouverte jusqu'au dessus du nombril, penché sur une table sentant l'alcool à plein nez, et un sourire au visage, mais un noble. Ce qu'il en reste.
Dans cet immense océan, bien des archipels existent, et quand bien même tous sont cartographiés et connus des corsaires, il existe un certain nombre de lieux que ces lâches évitent comme la peste. L'île de Selt fait partie de ces sanctuaires. Un sinistre bord de mer recouvert de bâtiments branlants disposés au dessus de quais mal entretenus, et pourtant, tous les pirates du monde s'y arrêtent un jour ou l'autre. L'attrait de la bière peu chère, des filles qui le sont à peine plus, et sans doute d'un endroit où fermer les yeux. On ne dort jamais bien en mer, et à terre, est-ce mieux ?
On n'est jamais à l'abri. Des corsaires débarquant dans notre chambre de nuit, de bandits bouseux qui se contentent de dévaliser tout ce qui a l'air d'avoir quelques pièces, ou des pirates d'autres équipages venus régler des comptes. D'autres équipages ? Même pas forcément... Bien des conflits se règlent ainsi, à bord de certains navires. Et pourtant, ces îles sont mystérieusement des havres. Peut être car on a tous besoin d'un endroit à appeler chez soi, peut être par lassitude... peut être car l'ancien pirate régnant ici et s'assurant que le moindre contrevenant soit banni fait encore trop peur à la jeune génération. Mais combien de temps cela pourra t'il durer ?
Quoi qu'il en soit, tu pousses la porte avec un soupir de soulagement. Ici, nul besoin de préserver les apparences, ou même de jouer les seigneurs. Du pouce, tu fais sauter un bouton de plus à ta chemise pourpre, affichant sans complexe les cicatrices ornant ton torse, et te dirige vers le bar, le sabre d'acier verdâtre t'identifiant sans nul doute comme le Capitaine Onech battant contre ta jambe. Rapidement, tes hommes se dispersent, mais tu ne t'en soucies pas. Ici, tu es à l'abri.
Pourtant, ton instinct dirige ton regard. Là, dans un alcôve, tu la vois. A voir la bouteille encore pleine devant elle, elle doit être arrivée quelques instants à peine avant toi... La Fortune. Oh, elle séduit, par sa simple existence, bien des hommes, mais tu n'es pas de ceux-là. Non, toi, tu vois la rivale. Celle que tu crains le plus sur cette mer, hors Port-Liberté. On la dit capable de couler des bateaux à elle seule, et à dire vrai, tu n'en doutes pas vraiment... Mais il est trop tard, tu es curieux, et, après avoir récupéré ta propre bouteille de rhum, tu viens t'asseoir face à elle, écartant les curieux et admirateurs d'un mouvement d'épaule.
"Fortune ! Je ne crois pas que nous ayons déjà été présentés. Zacharia Onech. C'est un plaisir..."
Des manières, peut être... mais c'est plus fort que toi. Lorsqu'il faut négocier, tu redeviens un noble. A la chemille entrouverte jusqu'au dessus du nombril, penché sur une table sentant l'alcool à plein nez, et un sourire au visage, mais un noble. Ce qu'il en reste.
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